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« Je vis, je meurs… », Louise Labé

Publié le 27/02/2008

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Surnommée « la belle cordière », Louise Labé est l'une des rares poétesses de la Renaissance passée à la postérité. Auteur des Elégies et des Sonnets, fortement influencée par la poésie de Pétrarque, elle chante, à l'instar de Ronsard ou Du Bellay, les souffrances de l'amour malheureux. Car « le plus grand plaisir qui soit après amour, c'est d'en parler ». Ce sonnet en décasyllabes, publié en 1555, est structuré en deux quatrains à rimes embrassées (ABBA) et deux tercets répondant au schéma CDC CDD. La poétesse y détaille les contradictions du sentiment amoureux. Ainsi, comment ce poème lyrique rend-il compte de la puissance de l'amour ? En mettant tout d'abord en scène de multiples désordres liés à l'amour mais aussi en exprimant, de façon assez moderne, l'intimité d'un individu torturé.

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