Jean-Claude Carrière, La Controverse de Valladolid

« Anaphore : « Nous brûlons leurs écritures ! ….. Nous barbouillons leurs fresques ! » (l.32) Les deux protagonistes emploient des questions rhétoriques pour persuader ou convaincre son adversaire.

Celui qui les utilise le plus est Las Casas : effet d’insistance, accélère le rythme, rend plus difficile à réfuter.

Transition : Le choix du genre théâtral est particulièrement pertinent.

Nous allons le démon trer dans une seconde partie.

II/ Fonction et pertinence du genre théâtral 1.

Identification claire de chaque thèse grâce au genre théâtral On voit clairement que Las Casas ne tolère pas l’assujettissement des Indiens au service des Espagnols, tandis que Sepulveda y est favorable.

Discours direct permet une prise de position sans détours.

Les arguments servent directement à la thèse des protagonistes.

Les didascalies permettent entre autres de souligner le désaccord entre les deux personnages.

« Sépulveda semble rejeter cette affirmation d’un geste…» (l.42) 2.

Animer le débat, le rendre plus vivant La prise de parole directe des personnages permet d’animer le débat.

Fait avancer plus rapidement le débat que s’il était transmis par une narration au style indir ect.

Travail de l’intonation a son importance : permet de rendre compte des émotions des personnages.

Cette mise en forme effectuée par l’intonation permet une insistance sur le fond de l’opinion des personnages.

Conclusion : Nous avons bien affaire à un débat car les deux protagonistes, Sepulveda et Las Casas, exposent tour à tour leurs arguments et les exemples qui les illustrent.

Ce débat est particulièrement pertinent grâce à l’emploi du genre théâtral, qui permet entre aut res de mieux identifier la thèse des deux ecclésiastiques et de faire avancer le débat en le rendant plus vivant.

Cependant, aujourd’hui nous sommes conscients que ce débat n’a plus lieu d’être.

Il serait évidemment considéré comme étant raciste et xénopho be : les Indiens sont des humains, ils ont les mêmes droits que n’importe qui.

Ouverture : Le film Man to Man , réalisé par Régis Wargnier , propose aussi de déterminer si les pygmées sont des hommes ou le chaînon manquant entre l'homme et le singe.. »