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J.Lacan

Publié le 02/12/2013

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réalisation de document C2i : test de certification 08/09 Jacques Lacan 1 Jacques-Marie Émile Lacan, psychanalyste Biographie Naissance : 13 avril 1901 Décè : 9 septembre 1981 Vie universitaire Formation : Médecine (psychiatrie) Approche disciplinaire : Psychanalytique Principaux travaux Stade du miroir, introduction de la linguistique en psychanalyse Contenu Enfance et études ................................................................................................................................. 1 L'inconscient est structuré comme un langage..................................................................................... 2 Structuralisme....................................................................................................................................... 2 Caractères généraux de l'oeuvre et de la pensée de Lacan .................................................................... 3 Lacan et la philosophie ........................................................................................................................ 3 Ouvrages de Jacques Lacan.................................................................................................................. 4 La thèse de doctorat en psychiatrie qu'il soutient en 1932 reflète en partie l'influence des sur réalistes qu'il fréquente. En analyse avec Rudolph Loewenstein, il intègre la Société psychanalytique de Paris SPP en 1934 et en est élu membre titulaire en 1938. Ses premières communica tions concernent son interprétation de l'épreuve du miroir, qui donnent lieu à l'invention du stade du miroir en psychanalyse. C'est après la Seconde Guerre mondiale que son enseignement de la psychanalyse prend de l'importance. L'aspect polémique de certains de ses thèmes - le retour à Freud, ses idées structuralistes, sa manière d'envisager la cure - conduisent à plusieurs scissions avec la SPP et les instances internationales. Tout en poursuivant ses recherches, Lacan enseigne quasiment jusqu'à sa mort : successivement à l'hôpital Sainte Anne, à l'École normale supérieure, puis à la Sorbonne. Figure contestée, Lacan a marqué le paysage intellectuel français et international, tant par les disciples qu'il a suscités que par les rejets qu'il a provoqu&eacut...

« C2i : test de certification 08/09 réalisation de document sionné par l'enseignement de Jean Baruzi, auteur d'une thèse sur Jean de La Croix et qui s'intéresse aussi à Leibniz, Saint Paul et Angelus Silesius. C'est contre l'avis de son père qu'il débute des études de médecine.

Lors de ses premières années d'études, il fréquente des cercles aussi opposés que les surréalistes et l'Action française[4], tous se carac - térisant par une position anticonformiste prononcée et une attention particulière au problème du langage.

Parce qu'il a perdu la foi pendant son adolescence et qu'il aurait souhaité avoir une certaine influence sur son cadet, il vit comme un échec personnel l'ordination sacerdotale de son frère à l'abbaye d'Hautecombe en 1926.

Il choisit de se spécialiser en psychiatrie.

Il suit ainsi l'enseignement de Gaëtan Gatian de Clé - rambault, dont il affirmera bien plus tard, en 1966, qu'il aura été son seul maître en psychiatrie et ce mal - gré les nombreux professeurs brillants dont il aura reçu l'enseignement[5].

C'est en internat de psychiatrie qu'il rencontre Henri Ey et Pierre Mâle.

Il soutient sa thèse de doctorat[6] fin 1932 et obtient son diplôme de docteur en médecine, spécialité psychiatrie. L'inconscient est structuré comme un langage Cette phrase de Lacan "L'inconscient est structuré comme un langage" est en effet centrale dans son éla - boration théorique.

Il prend appui pour le démontrer sur les trois œuvres majeures de Freud, L'interpréta - tion des rêves, Psychopathologie de la vie quotidienne et Le mot d'esprit dans ses rapports avec l'incons - cient.

C'est ainsi qu'il effectuera un "retour à Freud".

Un interview qu'il accorde à Madeleine Chapsal, pour l'Express, en 1957, révèle la portée de qu'il avance de nouveau dans ce champ de la psychanalyse.

« Voyez les hiéroglyphes égyptiens : tant qu'on a cherché quel était le sens direct des vautours, des poulets, des bonshommes debout, assis, ou s'agitant, l'écriture est demeurée indéchiffrable.

C'est qu'à lui tout seul le petit signe "vautour" ne veut rien dire ; il ne trouve sa valeur signifiante que pris dans l'ensemble du sys - tème auquel il appartient.

Eh bien ! les phénomènes auxquels nous avons affaire dans l'analyse sont de cet ordre-là, ils sont d'un ordre langagier.

Le psychanalyste n'est pas un explorateur de continents inconnus ou de grands fonds, c'est un linguiste : il apprend à déchiffrer l'écriture qui est là, sous ses yeux, offerte au regard de tous.

Mais qui demeure indéchiffrable tant qu'on n'en connaît pas les lois, la clé ».

Lacan se livre alors à un plaidoyer pour démontrer en quoi toute l'œuvre freudienne peut et doit être lue avec l'appui de ces références linguistiques et que, pour ces raisons mêmes, ce qui fait l'efficience de l'analyse est lié au fait de parler, qu'elle est une expérience de parole et il nous propose la jolie métaphore d'un hamac : « l'homme qui naît à l'existence a d'abord affaire au langage ; c'est une donnée.

Il y est même pris dès avant sa naissance, n'a-t-il pas un état civil ? Oui, l'enfant à naître est déjà, de bout en bout, cerné dans ce ha - mac de langage qui le reçoit et en même temps l'emprisonne ».

C'est de cet emprisonnement que dans l'analyse, il s'agit d'être délivré. Structuralisme C'est aux environs de 1953-54 qu'il opère un virage qui le fait abandonner momentanément ses références à Hegel (hégélianisme à la mode de Kojève) pour le structuralisme.

En effet s'il utilisait jusque-là ces réfé - rences hégéliennes, c'était avant tout pour rendre compte des relations de rivalités imaginaires entre le moi et le petit autre, dans lesquelles la formule du "c'est moi ou lui" ne pouvait que l'emporter.

Quand il a abordé la fonction du symbolique et la nécessité d'un pacte entre le moi et le petit autre, c'est là qu'il a pris ses appuis dans la notion de structure, qui est strictement équivalente à celle de langage.

C'est dans son grand texte inaugural "Fonction et champ de la parole et du langage", qu'il se réfère aux études de Claude Lévi-Strauss, pour y énoncer, à sa suite, cette grande Loi primordiale des échanges et de la paren - té.

Il introduit par ailleurs en 1953 des concepts qui deviendront fondamentaux dans son œuvre les trois registres jusque là : Réel, Symbolique, Imaginaire.

Il commence à travailler à une théorie du signifiant en redécouvrant Saussure et en s'appuyant sur Jakobson.

C'est aussi là qu'il commence à citer régulièrement la thèse de Claude Lévi-Strauss, Les structures élémentaires de la parenté.

En 1960, Henri Ey organise un colloque à l'abbaye de Bonneval sur le thème de l'inconscient : il y réunit les psychanalystes les plus brillants de la jeune génération, des philosophes comme Gilles Deleuze, Merleau-Ponty et Jean Hyppolite.

Presque tous les débats se rapporteront de près ou de loin à la théorie lacanienne de l'inconscient, désor - mais formée dans ses grandes lignes et résumée par le mot d'ordre lacanien par excellence : « l'incons - cient est structuré comme un langage ».

Dés cette époque, en France, la psychanalyse se résume à ce po - sitionnement : être avec ou contre Lacan.

Il a acquis une position centrale et cristallise les débats. 2. »

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