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Joachim Du Bellay, L'Olive, « Si notre vie est moins qu'une journée »...

Publié le 10/01/2020

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Joachim Du Bellay, L'Olive, « Si notre vie est moins qu'une journée »...

Si notre vie est moins qu'une journée

En l'éternel, si l'an qui fait le tour

Chasse nos jours sans espoir de retour,

Si périssable est toute chose née,

Que songes-tu, mon âme emprisonnée ?

Pourquoi te plaît l'obscur de notre jour,

Si pour voler en un plus clair séjour,

Tu as au dos l'aile bien empannée ?

Là, est le bien que tout esprit désire,

Là, le repos où tout le monde aspire,

Là, est l'amour, là, le plaisir encore.

Là, ô mon âme au plus haut ciel guidée !

Tu y pourras reconnaître l'Idée

De la beauté, qu'en ce monde j'adore.

(commentaire composé de français)

bellay

« • Pessimisme devant l’inexorable.

Cf.

« sans espoir de retour ».

Inexorable fin pour « toute chose née »… • « Si » > hypothèse => réflexion du poète. B- Une réflexion du poète • « notre vie » ; « nos jours » > le poète s’inclut dans le possessif.

1 epersonne du pluriel : moi + un tiers > tous les hommes ? Le poète discute avec quelqu’un • Ce n’est que dans le 2 equatrain que l’on sait à qui s’adresse le poète.

Cf.

« songes-tu, mon âme emprisonnée » => le poète se parle à lui-même. • 2 equatrain > interrogations du poètes.

Cf.

« Que songes-tu » et « Pourquoi ». • « Que songes-tu, mon âme emprisonnée ? » > question, interrogation qui découlent des hypothèses exposées dans la 1 estrophe. C- Sens de la vie « emprisonnée » > expliquez ce terme. • Interrogation sur le sens de la vie… Opposition entre « plaît » ; « plus clair séjour » > aspects agréables, plaisir de vivre VS « l’obscur » ; « l’aile bien empannée »… Paradoxe : « te plaît l’obscur ». • Métaphore de la vie > avec l’oiseau et le vol.

cf.

« voler » ; « l’aile » • « Tu as au dos l’aile bien empannée » > rappelle la condition mortelle de l’homme. => Opposition au sein de l’homme entre l’idée d’être heureux sur terre et le fait que l’on sache que tout a une fin… II- Deux mondes A- Louange de l’au-delà • Dans les tercets, anaphore à 4 reprises de « Là » (en tout, là est répété 5 fois) > adverbe de lieu.

Le poète désigne directement + insiste.

Ce « Là » est également mis en valeur par la virgule qui le sépare du reste de la phrase. NB : « là » indique l’éloignement. • Là > paradis… « Est » > répété deux fois vers 9 et 11 et implicite vers 10 et 11 => sorte de définition avec l’article définit « le ». • Champ lexical du bonheur > «bien que tout esprit désire » (valeur morale) ; « le repos où tout le monde aspire » ; « l’amour » ; « le plaisir encore ». Bonheur absolu > cf.

les « tout (esprit / le monde) » : cela englobe, concerne tout le monde…. »

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