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« Journal d'un solitaire 1870-1871 » de Daudet : commentaire

Publié le 11/09/2012

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daudet

Ce pigeon apparaît au départ comme un gibier, Robert Helmont le trouve coincé dans son jardin, sans possibilité de repartir. Mais le narrateur l'emmène près du feu chez lui, et découvre de que cet animal était bien un pigeon domestique. En l'examinant un peu plus, il découvre que cet animal mystérieusement apparu, est porteur de message. Le statut de l'oiseau passe donc a un niveau égal au narrateur, ce dernier étant complètement défait de toute communication, considère l'animal comme un compagnon. Sur une aile de cet animal de communication était écrit « 523, Société de l'Esperance «. C'est un syntagme, société de l'Espérance est plein de sens, et il définit aussi le problème de la personne chez qui il tombe. Si on regarde bien le sens de ces trois mots, et si on inverse cet phrase nominale, on trouve espérance de société; c'est exactement le cas de Robert Helmont. La société de l'Espérance est un groupe amateur d'animaux, qui utilise les pigeons voyageur pour pouvoir communiquer. Quand on regarde l'histoire de plus près, on peu penser que l'auteur veux faire allusion a l'arche de Noé, où le pigeon joue le rôle de la colombe. Cela donne un aspect divin à cet animal si peu attirant qu'est le pigeon. Lorsqu'il s'envole, comme le pense Robert Helmont vers Paris, il prend un statut supérieur à celui du narrateur solitaire. Je trouve l'évolution du statut de cet animal, assez sidérante pour un texte aussi court.

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