Juste un enfant
Publié le 08/10/2012
Extrait du document
«
Avant de me coucher, je fis une petite prière.
Je demandai a ceux qui étaient la haut,
dans quel chemin je devais aller, car lorsque l’on est pauvre notre seul initiative dans
la vie c’est la foi.
Le lendemain je me préparais des le matin avec mon père.
Maintenant lui aussi il a le
même travail que moi depuis son renvoie…
D’abord j’ai commencée avec 4 briques, mais en voyant les petits gosses de 7ans avec
les huit briques sur la tête, je m’étais dit que je pouvais faire mieux.
Alors j’ai ajouté
2 briques.
Très mauvaise décision de ma part.
A la fin de soirée j’avais le dos courbée
comme une banane.
Je comprenais enfin pourquoi nous les malgaches étions aussi
petits.
Je n’ai pas arrêté pour autant.
Il fallait que je continue…
Tard dans le soir, ma mère rentra à la maison avec une brulure sur le visage.
Un
soulard lui avait jeté le bol de soupe sur le visage.
Cela faisait longtemps mais le
gérant lui mettait toujours la pression, au point de lui faire des menaces.
Elle décida
néanmoins de quitter ce travail déshonorant pour postuler comme couturière dans une
zone franche à 2 heures d’ici…
Je ne m’étais jamais senti aussi mal de toute ma vie.
La douleur était atroce mais le
simple fait de voir ma mère complètement désespérée me motive plus que jamais.
Je
voulais y aller pour elle.
C’était une sorte de remerciement de ma part.
Je quittai la
maison tôt, tout seul, dans la brume épaisse du matin.
Et je commençai à porter ces
briques qui semblaient plus légères de jours en jours.
Ce « métier » était devenu
amusant.
J’y prenais plaisir.
Désespère, mon père à plonger dans l’alcool.
Tout l’argent qu’il récoltait, il le
dépensait dans cette ignoble boisson qu’est l’alcool.
Il commençait à frapper ma mère,
la violence de ces coups ne cessait d’augmenter.
Et moi, j’étais la, impuissant, affaibli
par mon travail, ma vision se disloquait, mes bras me faisait un mal de chien.
C’était
insupportable d’autant plus que je n’avais que 9 ans.
Je décidai alors de partir chez ma grand-mère qui habitait à 4heures de marche de
chez moi.
C’était une maison traditionnelle malgache mais ca changeait un peu de
notre vieux studio.
J’avais peur qu’elle ne se souvienne plus de moi, son unique petit
fils.
Elle vivait grâce aux pensions mais cela ne l’empêchait pas de partager aux autres
pauvres de temps à autres.
Chez elle je me sentais comme un vrai enfant .Je n’étais ni
pauvre, ni riche.
J’étais juste un « Enfant ».
Etant ancienne enseignante, j’ai pu gouter
au plaisir de l’apprentissage.
Il n’y rien de mieux que d’apprendre.
Ils avaient enfin.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- faut-il oublier l'enfant que l'on a été ?
- Grand oral maths question : quelle est la probabilité d'avoir un enfant atteint de la trisomie 21 ?
- Exposé Jules Vallès , L'Enfant
- interprétation "l'enfant" de Hugo
- Lecture semaine 16 Prénom Lire une saynète Date Il était une fois... " ENFANT 1 : Il pleut.