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La Ballade des Pendus, François Villon (1431 - après 1463)

Publié le 19/05/2022

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« La Ballade des Pendus, François Villon (1431 - après 1463). INTRODUCTION : François de Montcorbier (François Villon) est né à Paris en 1431 ou 1432.

Villion appartient au mouvement communal du Moyen Age (mouvement dès le XIème siècle qui dirigeait petit à petit les habitants des villes vers une plus grande autonomie et une plus grande indépendance vis-à-vis des seigneurs).

Issu d'une famille pauvre, il est orphelin très jeune.

Villon est recueilli par Guillaume de Villon, un chanoine de l'église Saint-Benoît-le-Bétourné De 1443 à 1452, Villon est étudiant à Paris.

Bachelier en 1449, licencié puis maître ès Arts de l'Université de Paris, Villon semble destiné à devenir clerc.

Les deux œuvres principales de Villon sont le Lais et le Testament.

Quant à la Ballade des Pendus, elle aurait été écrite lorsque Villon s'attendait à être pendu après sa condamnation.

Sa peine aurait été ensuite commuée en peine d'exil.

En 1463, Villon disparaît sans laisser de traces, après une seconde peine d'exil. Cette ballade sans doute écrite dans les années 1460, composée de 3 dizains de décasyllabes et d’un envoi de 5 vers, présente une description pour le moins réaliste d’un groupe de pendus après leur mort, sans doute inspirée des émotions de Villion en prison.

Le texte est en effet imprégné de l’idée de mort et de souffrance, mais aussi de pardon ; Villion y fait appel à la charité chrétienne en donnant aux pendus une voix. LECTURE DU TEXTE Comment le poète rend-il compte de façon saisissante, dans cette ballade, du sort réservé aux pendus ? plan ANALYSE LINÉAIRE : 1.Frères humains qui après nous vivez, Le poème s’ouvre sur une apostrophe aux « frères humains », interpellés à travers le pronom « vous » par le pronom « nous » : la 1e personne du pluriel désigne les pendus, qui prennent la parole après leur mort pour s’adresser aux vivants en faisant appel à leur humanité ; il s’agit d’une prosopopée, procédé par lequel on fait parler des objets ou êtres vivants privés de la parole. 2 n'ayez les cœurs contre nous endurcis, 3 car, si vous avez pitié des pauvres de nous, 4 Dieu en aura d'autant plus pitié de vous.. »

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