La Beauté de Baudelaire (commentaire)
Publié le 05/07/2012
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Ce labeur douloureux est accepté parce que l’enjeu est de taille. Les poètes, grâce à la Beauté, espèrent parvenir à l’Idéal. Ce dernier est présent dans le terme « azur « (v.5) ou les mots comme « neige, blancheur « renvoyant à la pureté et indirectement à l’Idéal c'est-à-dire ce qui n’est pas souillé par les incontournables malaises de notre monde. La Beauté (ou la poésie ou l’art) a la capacité de dépasser les défauts de la réalité et transformer notre monde imparfait. C’est l’idée proclamée à la fin et capitale pour Baudelaire : « De purs miroirs qui font toutes choses plus belles « (v.13). Il s’agit bien de refléter notre monde mais en l’améliorant, en le dégageant de toutes ses imperfections. C’est pour cette raison que le poète accepte la difficulté de sa tâche et le caractère insolent de la Beauté car elle lui est indispensable pour espérer atteindre une existence digne d’être vécue.
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