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La Fontaine, « Le philosophe scythe », XII, 20

Publié le 07/06/2012

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fontaine

 

Vocabulaire

-          Stoïcisme : (Athènes, 4ème siècle av. J.C.) être sage, équilibré, réfréner ses passions. Sens général : fermeté d’âme devant la douleur et l’adversité.

-          Epicurisme : (idem) l’homme atteint au vrai plaisir dans l’ataraxie (= absence de trouble). S’adonner au plaisir (pas à la débauche : déformation de la doctrine).

 

Versification

-          Les octosyllabes dénotent et peuvent être lus à la suite, ont un sens propre / à part : ils contiennent déjà la morale.

-          Intro et conclusion sont à part : rimes suivies

-          Difficile d’isoler des parties : les rimes féminines font le lien entre les idées. Ces parties correspondent à des étapes du récit

-          Morale : deux derniers vers

 

I. Un discours narratif

 

- Progression du récit : schéma narratif, cf schéma des rimes.

- v.1 à 7     : situation initiale = présentation des personnages et du lieu (aa bcbc)

- v.8 à 20   : élément perturbateur = le Grec dans son jardin et ses conseils.

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« III.

Deux théories opposées reflétant deux philosophies de vie 1.

Le Grec - Vie sage et tranquille, « cultive son jardin » ; statut enviable de sérénité ; « bonheur » = occupation à l’échelle hum aine ; compréhension de la nature, moyens de la canaliser (nature = nature humaine).

Epicurien : se comporte à l’inverse du Scythe.

2.

Le Scythe - actions marquées par la négation, la destruction, brusquer la nature ; aveuglement avec la mort comme conséquen ce ; niveau métaphorique dont l’auteur donne les clés dans la morale ; stéréotype du Stoïcien : austérité, courage, refus des plaisirs de la vie, rejet total des passions et des émotions.

IV.

La présence du narrateur 1.

Son opinion - « Je », v.34 se prononce clairement en faveur du sage grec (marques de subjectivité) : éloge dans le portrait du Grec (équilibre du v.5) vs blâme des actions du Scythe.

2.

Récit allégorique - Une conception de la vie humaine dont le sage est le modèle, l’incarnation et le S cythe le repoussoir.

Jeu constant des oppositions, puis prise de position claire = classicisme bienveillant, hostile au rigorisme.

- Importance du choix vie/mort : conditionne l’intervention finale.

Plan de commentaire I.

Une allégorie : deux choix de vie opposés incarnés par deux personnages antithétiques.

II.

Le pouvoir de la fable : la technique apologétique (stratégie argumentative).

Forme : récit + dialogue + morale ; présence du narrateur.. »

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