Devoir de Philosophie

La littérature accueille enfm les grands conteurs du tiers-monde et de la nouvelle Union soviétique

Publié le 27/03/2019

Extrait du document

Au début des années 80, le roman Les Enfants de minuit (1981) est un événement littéraire. Le New York Times Book Review salue son auteur, Salman Rushdie, comme faisant partie des grands de la littérature internationale. Né en 1947 à Bombay dans une famille indienne musulmane, il fait ses études à Cambridge et vit à Londres. Les Enfants de minuit se situent sur le continent indien, qui n'a jusqu'alors occupé qu'un rôle marginal dans la littérature moderne, et captivent des millions de lecteurs. Cet ouvrage qui se déroule dans un univers grandiose, peuplé de personnages fantastiques, dépeint un monde débordant de vitalité, à l'opposé de l'occident rationnel. L'intrigue mêle histoire, mythes et fiction dans un style héroï-comique flamboyant.

 

Depuis la fin des années 80, Rushdie est en danger de mort : son ouvrage, Les Versets sataniques, est considéré comme une injure par les fondamentalistes de l'Iran qui le condamnent à mort.

 

Ouverture à la littérature mondiale. Salman Rushdie est le premier écrivain indien de renommée internationale depuis Rabindranath Tagore. D'autres auteurs qui ne sont pas originaires d'Europe ou des États-Unis attirent également l'attention sur eux. Jusqu'à présent, le prix Nobel de littérature n'a été accordé que trois fois à des auteurs de langues non européennes (Tagore en 1913, l'lsraëlien Samuel Josef Agnon en 1966, et le Japonais Kawabata en 1968). Des Latine-Américains ont obtenu trois fois cette récompense (Gabriela Mistral en 1945, Miguel Angel Asturias en 1967, Pablo Neruda en 1971). En l'espace de dix ans, le comité de Stockholm distingue trois auteurs non européens à la suite, un Colombien (Gabriel Garda Marquez), un Nigérian (Wole Soyinka) et un Égyptien (Najib Ma hfu z) . « Je suis convaincu qu'une littérature mondiale est en train de seformer, que toutes les nations y sont prêtes et font des pas en ce sens » : c'est ce que Goethe avait déjà prophétisé dès 1827.

Les lecteurs européens s'intéressent énormément dans les années 80 aux auteurs latine-américains. La Maison des esprits (1982) est une saga familiale d'Isabel Allende, la nièce de Salvador Allende, président du Chili assassiné en 1973. Paraissent également Chronique d'une mort annoncée (1981) de Garda Marquez, et La Guerre de la fin du monde (1981) du Péruvien Mario Vargas Llosa. Le grand poète mexicain Octavio Paz reçoit en 1990 le prix Nobel de littérature.

« scè ne Peter Stein à la scène berl inoise, de venue grâce à lui un des théâtres al lemands les plus inté ressa nts, avec la dern ière mi se en scène de Giorgio Str ehler au Piccolo Teatro à Milan et l'a rriv ée de Claus Peymann de Boch um à la tête du Burgtheater de Vien ne, un changement d'époq ue a lieu au théâtre.

Peym ann travaille en étroite collab oration avec l'Aut richien Thomas Bernhard, très prod uctif et d'un profo nd pes sim isme.

Thomas Bernhard restera sans doute comme l'une des toutes premièr es figur es de la littérat ure conte mpora ine en Allemagne.

Ses pièces mette nt à nu la mono tonie et la méd iocrité de l'exis tence, dont le style tranchan t compense le manque d'effets dramatiq ues.

En 1988, Bernhar d provoq ue un scandale en rég lant ses comp tes avec le passé au trichien, dans Heldenplatz.

À Frand ort­ sur -le-Ma in, des mem bres de la commu­ na uté juive empêchent en 1985 la repré­ senta tion d'une pièce de Fassbinder , car ils y voient des tenda nces antisém ites.

La ville de New York accueil lera cette pièce de Werner Fassbinder qui raconte l'his toire d'un spéculateur imm obilier.

Le théâtre des années 80 découvre d'a utres auteur s à succès comme Heiner Mülle r, Fra nz Xaver Kroetz et George Tabori, un Brit annique d'origine hon­ gr oise.

Ils reme ttent tous en cause le consensus social de prospérité.

En RDA, Ulr ich Plenzdor f par vient à fa ire appa­ raître les rites et les règles pseudo ­ so cialis tes dans des œuvres iron iques.

En attendant la perestroïka.

Les appa­ ratch iks obl igent le mette ur en scène lou ri Lioubi mov à s'e xiler après avoir fait l'h isto ire du théâtre à Mo scou pendant vingt ans.

À l'ou est, il met en scène des opéras à Mil an, à Paris et à Muni ch.

Sa ver sion pour la scène de Crim e et chât iment de Dos toïevs ki est récom­ pens ée à Lo nd res par le prix de la meilleur e mi se en scène de l'année (1983).

Kons tantine Tchernen ko, successe ur de louri Andropov, déchoit Lioubimov de ses dr oits civiq ues l'année suivante.

En Union soviétique, les anné es 80 sont en core placées sous le signe de la li tté rature « sa mis dat » (censu re) au début de l'ère Gorb atchev en 1985.

Ce qui n'e st pas conforme au parti ne peut être di ffusé que de façon illégale.

La posses­ sion d'une machine à écrire est interd ite.

Parmi les écriv ains déchus de leur s dr oit s civ ique s, il convient de citer l'ancien offi cier sovié tique Lev Kopelev qui s'exi le en Allemagne.

Le phy sicien Sakhar ov qui fait partie, en tant que spécialis te de l'atome , de l'él ite intel lectu elle , s'engage dans la lu tte pour les droits de l'homme à par tir des années 70, et montre comment l'on procède avec les op posants au régime.

En 1980, Sakhar ov est arrêté en pleine rue et exilé à Gorki (Nijni-No vgorod).

Seul son prestige de. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles