Question 112: Si les précédents sommets des sept pays les plus industrialisés (les sept grands Occidentaux) avaient pour thème la prise en compte du Tiers-Monde (axe Nord Sud), le sommet du 23 septembre 1979, à Paris, a pour objet: A.

Question 112: Si les précédents sommets des sept pays les plus industrialisés (les sept grands Occidentaux) avaient pour thème la prise en compte du Tiers-Monde (axe Nord Sud), le sommet du 23 septembre 1979, à Paris, a pour objet: A. la désagrégation des relations Est -Ouest? B. la lutte contre le terrorisme international? C. la fixation d'une politique commune d'économie de l'énergie? Réponse 112 C. La fixation d'une politique commune d'économie de l'énergie. Les grands élans mondialistes de la "conférence Nord-Sud" sont mis en veilleuse, la crise pétrolière a ranimé les égoïsmes. Il s'agit d'éviter la faillite des économies occidentales, en diminuant le poids des factures pétrolières. Place donc aux restrictions de consommation. Mais il s'agit sans doute plus encore de présenter un front commun occidental aux prétentions exorbitantes des pays producteurs. A terme, les économies d'énergie infèrent la diminution de la demande et, corollaire obligé, le ralentissement de la production, dommageable aux membres de l'O.P.E.P. En agissant sur leurs revenus, on espère les contraindre à réviser les termes de l'échange. Ce qui n'empêchera pas le prix du baril de poursuivre sa progression, au point d'atteindre, en 1980, neuf fois son niveau de 1973. Toutefois, à partir de 1982, les pays producteurs rompront leur solidarité. On assistera au dépassement des quotas de production imposés par les pays leaders de l'O.P.E.P. (les pays du Golfe). La surproduction entraînera la révision des prix pétroliers à la baisse. A ce phénomène s'ajoutera ponctuellement la dépréciation du dollar, monnaie de référence pour l'établissement du prix du baril, de sorte qu'on retrouvera, en 1986 et en monnaie réelle, le niveau, quasi, d'avant les chocs pétroliers (contre-choc). En attendant cet allègement providentiel, la France poursuit sa politique d'énergie de substitution, le nucléaire.