La littérature féminine algérienne, thématiques et tendances
Publié le 21/01/2012
Extrait du document
«
d’indépendance, de la condition de la femme, du refus de l’assimilation occidentale
d’une part, et du refus de l’aliénation dans la société algérienne, d’autre part.
La troisième génération (1940-1950) est représentée par quatre grands noms : Leila
SEBBAR, Hafsa ZINAI-KOUDIL, Yamina MECHAKRA et Hawa DJABALI qui ont
investi l’espace littéraire avec des récits dont la thématique aborde d’abord l’exil, avec
SEBBAR qui tente à travers ses écrits d’exprimer la difficulté qu’elle a trouvée
pendant toute sa vie à se situer entre les deux pays, à savoir, l’Algérie, le pays de son
père et la France, le pays de sa mère qui est aussi le pays où elle a vécu.
Les
productions des trois autres écrivaines privilégient particulièrement les difficultés du
couple et la question de l’amour hors mariage, excepté Yamina MECHAKRA qui
revient, à un degré moindre, sur le thème de la guerre avec son roman intitulé La
grotte éclatée (Alger, 1979).
La quatrième génération est celle qui voit l’émergence des écrivaines nées à
l’étranger parmi lesquelles : BOUKHORT, GHALEM, LACHMET, TOUATI,
WAKAS, BELGHOUL...
qui se font publier au Canada et en France.
Le principal
thème traité par celles- ci est celui traité par leur ainées, à savoir, la condition inférieure
de la femme dans la société algérienne.
Nous avons jusque là esquissé un aperçu thématique des grands noms de la
littérature féminine d’expression française sur une période remontant au XIX
ème siècle.
Il faut tout de même dire que les écrits des écrivaines que nous venons de citer sont
influencés par les contours de l’histoire d’un pays qui est l’Algérie et la destinée d’une
nation dans laquelle ces femmes se sentent impliquées.
Depuis quelques années, cependant, les écrivains femmes s’imposent de manière
originale dans cette littérature et y introduisent leur marque particulière en:
proposant des écritures nouvelles, des regards différents sur
la réalité culturelle algérienne, reprenan t d’une manière
novatrice le geste ancestral de la femme créatrice.
2
2Christiane Achour, Anthologie de La Littérature Algérienne de Langue Française , ENAP-BORDAS, Alger
Paris, 1990, P.233.
»
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