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La Littérature indienne

Publié le 23/10/2011

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Le Véda. - Les textes révélés. On englobe sous le terme de Veda, qui signifie le "Savoir". l'ensemble des textes sacrés de l'Inde, dont l'ancienneté, dans la mentalité indienne est immémoriale. En réalité, l'origine des parties les plus anciennes peut sans invraisemblance être assignée à la première moitié du deuxième millénaire avant notre ère et la compilation en....

« live unité politique.

C'est ce qu'on appelle souvent l' « âge classique ~ de la civili­ sation indienne - mais que veut dire l'ad­ jectif « classique ~ appliqué à l'Inde ? L'apogée de la littérature d'art date en tout cas de cette phase fort brillante et, pour beaucoup, le seul nom de Kâlidâsa symbo­ lise toute la poésie indienne.

Le raz de marée Hephtalite, sans arrêter brutalement un si bel épanouissement, mar­ que pourtant un tournant de l'histoire.

En apparence, cependant, rien n'est changé; dans le domaine des lettres, les poètes sont nombreux et brillants, peut-être seulement trop brillants; les Pourâna, ces vastes com­ pilations mythologiques, cosmologiques et pseudo-historiques, reçoivent leur forme dé­ finitive et, dans le sud, un extraordinaire lyrisme religieux s'exprime en langue ta­ moule.

Mais un examen attentif révèle, entre l'époque Goupta et l'époque post­ Goupta, une subtile évolution cie la sensi­ bilité.

Les invasions musulmanes, qui recouvrent l'Inde en trois grandes phases, aux environs de 1000, de 1200 et de 1300, n'interrompent pas, elles non plus, le cours de la civili­ sation indienne, et pourtant, après le XII• siècle, la littérature en langue so.nskrite se tarit, et l'intérêt va aux œuvres des grands poètes de l'amour divin, écrites - ou chan­ tées - dans les dialectes modernes.

Il faudra attendre l'influence occidentale, introduite par les Anglais, pour que la prose en langue moderne apparaisse à son tour et que la littérature indienne, sortant peu à peu de son isolement sans perdre son originalité profonde, vienne se mêler au courant de la littérature universelle.

La littérature en sanskrit et en moyen indien Le Véda.

- Les textes révélés.

On englobe sous le terme de Veda, qui signifie le « Savoir ~.

l'ensemble des textes sacrés de l'Inde, dont l'ancienneté, dans la mentalité indienne est immémoriale.

En réalité, l'origine de~ parties les plus ancien­ nes peut sans invraisemblance être assignée à la première moitié du deuxième mil~é­ naire avant notre ère et la compilation en était presque achevée en 600 avant J.-C.

Les textes qui composent le Véda ne sont pourtant pas tous vénérables au même titre : on distingue, annexés à la « Révé­ lation ~ {çrouti), des aphorismes (soûtra), qui relèvent seulement de la c Tradition :t (smriti) et qui appartiennent à la littérature didactique.

La révélation elle-même s'or­ donne autour des quatre c collections :t (samhitâ) ou des quatre Védas au sens res­ treint du mot.

Les quatre v édaa Ce sont le Rig-Veda, « Véda des hym­ nes ~.

le Yadjour-Veda, « Véda des formu­ les sacrificielles :t, le Sâma-Veda, « Véda des mélodies :t, l'Atharva-Ve:da, « Véda des formules magiques :t, bénéfiques ou maléfi­ ques, qui n'a été que plus tardivement mis au rang des trois premiers.

Le Rig-Veda est le document fondamen­ tal pour l'étude de l'état social et culturel et, en particulier, de la religion des popu­ lations de langue inde-européenne qui ont pénétré dans l'Inde dans la première moi­ tié du deuxième mHlénaire.

C'est le témoi­ gnage le plus archalque du sanskrit, langue sœur du latin, du grec, des langues germa­ niques et slaves, langue aussi à un stade plus récent de son évolution de la part la plus importante de la production littéraire indienne.

La valeur proprement littéraire des hym­ nes védiques est souvent difficile à appré­ cier en raison de la difficulté de l'interpré­ tation littérale elle-même.

Pourtant, une vigueur de bon aloi, la nouveauté des méta­ phores qui frappent ou séduisent sans qu'il soit besoin de connaître la symbolique complexe dont elles dérivent, ont rendu particulièrement célèbres certains hymnes : hymnes à Indra, au Feu du sacrifice (1), à l'Aurore : Voici qu'est arrivêe la lumillre, la plus belle dea Iumillrea : le sipal radieux est apparu au· devant, puissant déjà.

~.ée M.

Renou et à laquelle noua empruntons nos cita· tiens.. »

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