LA LITTÉRATURE JAPONAISE CONTEMPORAINE
Publié le 27/06/2012
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Les écrivains principaux du Japon d'aujourd'hui sont Ooka, Mishima, etc., qui forment un groupe dit « Hachinoki «. Ooka étudiait à l'Université de Kyoto la littérature française, notamment Stendhal dont il subit profondément l'influence. Dame de Mussashino et Feux dans la plaine ont établi fermement sa position d'écrivain et de polémiste. Mishima, dont la Pagode d'Or fut traduite en français, possède le talent le plus remarquable, non seulement comme romancier mais comme dramaturge. D'autres membres du groupe « Hachinoki « sont des critiques : Nakamura, Fukuda et Yoshida. Ils ont pour aîné le plus grand critique actuel, Kobayashi, dont l'esprit subtil est sans comparaison. Eto obtint un succès brillant avec Un essai sur Hidéo Kobayashi.
«
de la vision la plus large; fils du temple bouddhiste, il étudia la littérature chinoùe à l' llni7lersité
de Tokyo.
Ses expériences ont donné naissance à des romans peuplés d'hommes pleins de vitalité
sur lesquels
il fixe ses regards religieux.
Hotta, ami intime
de Takeda, avait obtenu le Prix Akutagawa de 1951 pour son roman .
la Solitude sur la place publique.
Son premier roman décrit l'étrangeté de la situation inter
nationale
du Japon dont le destin se trouve entre les mains des dirigeants de Washington et de Moscou.
Bien qu'il
ne soit pas communiste, il est l'un des promoteurs du Congrès des écrivains afro-asiatiques .
.Nakamura, romancier et essayiste, étudiait Marcel
Proust à l'Université de Tokyo.
Récemment, il
a proposé un roman-somme (selon le terme emprunté à Albert Thibaudet).
Erifin, Kato, Fukunaga et
.Nakamura avaient
créé, juste après la guerre, un mouvement nommé « la Matinée poétique», qui
visait à
rénover la poésie japonaise, mais cette tentative est restée sans lendemain.
Dès
1950, le développement extraordinaire des communications de masse et l'expansion prodi
gieuse
des hebdomadaires ont eu pour effet l'augmentation du nombre des lecteurs moyens.
Cela a
amené
une vague de romans de divertissement dits en général « Chukan-Syosetsu », qui se situent
entre la littérature authentique et les feuilletons.
Ce phénomène se poursuit de nos jours.
L'époque
la plus florissante
des écrivains apparus dès après la guerre s'est terminée vers 1950.
Ils ont été
remplacés par ceux qui se sont appelés « les 3e nouveaux écrivains » ( Daïsan-noshinjin), parmi
lesquels
on pourra citer Yasuoka, Yoshiyuki, Endo, Agawa, Shono, etc.
Presque tous ont été obligés
d'interrompre leurs
études universitaires du fait de la guerre.
Ils ne possèdent ni la conscience politique
aiguë ni l'idéologie
des écrivains de la première génération d'après la guerre.
Leur attitude terre à
terre fait contraste avec celle des aînés qui ont aimé démontrer avec emphase leurs idées.
Ils sont,
presque tous, lauréats
du Prix Akutagawa et d'autres prix importants.
Ce phénomène n'est pas sans
relation
avec la dispersion du camp intellectuel de gauche après le traité de paix nippo-américain
en 1960.
Les écrivains principaux du Japon d'aujourd'hui sont Ooka, Mishima, etc., qui forment un
groupe dit « Hachinoki ».
Ooka étudiait à l'Université de Kyoto la littérature française, notamment
Stendhal dont
il subit profondément l'influence.
Dame de Mussashino et Feux dans la plaine ont
établi fermement sa position d'écrivain et
de polémiste.
Mishima, dont la Pagode d'Or fut traduite
en français, possède le talent le plus remarquable, non seulement comme romancier mais comme
dramaturge.
D'autres membres du groupe « Hachinoki » sont des critiques : .Nakamura, Fukuda
et
Yoshida.
Ils ont pour aîné le plus grand critique actuel, Kobayashi, dont l'esprit subtil est sans
comparaison.
Eto obtint
un succès brillant avec Un essai sur Hidéo Kobayashi.
Dès 1955, des écrivains tout à fait différents des précédents se sont révélés.
Ce sont Ishihara,
Kaiko et
Oé.
Ils ont subi l'influence de la culture américaine.
La publication du roman de Ishihara,
la Saison du Soleil, montre la naissance d'une littérature non pas d'idées, mais de la vie et
du corps.
Comme ils possèdent une vue internationale très large, ils seront capables d'écrire les
romans de grande envergure que les Japonais n'avaient pas jusqu'à présent.
La poésie moderne du Japon, sortie de la subjectivité de la tradition, sous l'influence des poésies
étrangères,
reste imprégnée des ombres de ces poésies.
On pourra citer Miyoshi, qui fait suite à
la poésie symboliste française; Horiguchi, traducteur merveilleux
de la littérature française et .Nishi
waki,
né du surréalisme et de la littérature anglaise; Murano, Kusano, etc.
Tant au point de vue de la qualité qu'à celui de la quantité, la littérature japonaise peut être
considérée comme l'une des toutes premières en Extrême- Orient.
KOJI SHIRAI
Tokyo.
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