La Mort des pauvres de Baudelaire (piste pour lecture analytique)
Publié le 01/09/2011
Extrait du document

C'est la Mort qui console, hélas! et qui fait vivre;
C'est le but de la vie, et c'est le seul espoir
Qui, comme un élixir, nous monte et nous enivre,
Et nous donne le coeur de marcher jusqu'au soir ;
A travers la tempête, et la neige, et le givre,
C'est la clarté vibrante à notre horizon noir;
C'est l'auberge fameuse inscrite sur le livre,
Où l'on pourra manger, et dormir, et s'asseoir;
C'est un Ange qui tient dans ses doigts magnétiques
Le sommeil et le don des rêves extatiques,
Et qui refait le lit des gens pauvres et nus ;
C'est la gloire des Dieux, c'est le grenier mystique,
C'est la bourse du pauvre et sa patrie antique,
C'est le portique ouvert sur les Cieux inconnus !
(LA MORT)
Le poème dans son effort de définition de la mort en avoue le caractère
énigmatique. Ce caractère énigmatique est lié à l'association paradoxale
faite ici entre la mort et le sens, la plénitude, le réconfort.
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