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La Nouvelle Héloïse: L'évolution générale du roman.

Publié le 28/04/2011

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   On peut déterminer assez exactement l'influence de la Nouvelle Héloïse non seulement sur les lecteurs et sur certains romanciers qui sont les disciples évidents de Rousseau mais sur l'ensemble de la littérature romanesque à la fin du xviii0 siècle. Les théoriciens du roman continuent les discussions commencées avant 1761 et dont la Nouvelle Héloïse ne les détournait pas. Ils démontrent qu'on a le droit d'écrire des romans à condition d'y donner des leçons de vertu, d'y mettre la morale en exemples. Ils s'accordent généralement à unir la vertu et la sensibilité, à mettre dans le « cœur « la source profonde de l'honnêteté, du sacrifice, de la grandeur d'âme ! C'est d'ailleurs sur Richardson et sur les Anglais qu'ils s'appuient tout autant que sur Rousseau.

« ] .- J.

R 0 U S SE A U LA NOUVELLE HÉLOÏSE (p:ntics IV-VI composées de 1756 à 1758; publiées eu 1761).

f:�m.u (livres II et III, composés de 1754 à 176o; publi�s eu 1762).

LA NOUVELLE HÉLOÏSE Pourquoi Rousseau a écrit son roman.

-Rousseau s'était déclaré, dans des ouvrages retentissants, L'adversaire de la litté­ rature.

Or, de tous les genres littéraires ceux qui avaient été le plus violemment dénoncés comme dangereux, bien avant Rousseau, c'étaient le théâtre et le roman.

Pour quelle raison profonde Jean-Jacques Rousseau s'est-il donc contredit en écrivant un roman qui, dans sa première moitié, est un roman de passion ? ANALYSE DES PARTIF.S l-Ill.

-U11 fetme t'Oturier, Saint-Preux, est deuem•, sa11S d'ailleurs qrérénumt, el finit par écrire pou� déclarer sa pass·ion.

L6 mariage est impossible, cM famais M.

d' Étanges 11e donnera sa fille à wt rnturi cr.

julie se lait do1tc, d'abord.

Puis, comme Saiut-Preu.• menace de se tuer, elle avoue qu'elle l'aime comme elle est «iméc.

Des da11gers redoutabl es me•u•cent le11r uuio11.

On soupçonne l'amour et les rendez-vous.

Le phe tk Julie, d'abord absent au d ébut du roman, est revenu.

Une amie tk Julie, Claire d'Orbe, • l'inséparable •, obtùnt de Sailli-Preux qu'il quitte la Suisse et suive son ami, tm Anglais, milord Édottard.

Sai11J-Preux s'installe à Paris, dont il décrit les mœurs, les tra:·us el les vices.

Cependa11t i'Yf.

d' Élanges a promis la mai11 de sa fille tlttn de ses amis, M.

de JVolmar, beaucoup plus âgé qt•'elle.

Malgré sa rtlsistaucc, Julie doit céder ; ullc sc marie.

Sa·int-Preux désespéré part faire le tol4r du mo11de.

C'est une histoire d'amour violente, pathétique, dangereuse.

Mais Rousseau ne l'a pas tout de suite écrite pour le public.

Ce n'était qu'un rêve.

Il avait quitté Paris en 1756, renonçant désormais au monde, au luxe, et, croyait-il, à la gloire.

Il s'était. »

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