La philosophie et la science dans les fables de LA FONTAINE
Publié le 17/01/2022
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À partir du second recueil, les fables prennent une orientation plus philosophique sans pour autant perdre leur caractère ludique et divertissant. En effet, voulant à la fois instruire et plaire, le fabuliste doit comme Lucrèce (au début du De rerum natura), séduire le lecteur avec le miel de la poésie pour mieux faire accepter l'amertume et l'austérité du message philosophique.
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- « Les Fables de La Fontaine sont plutôt la philosophie dure, froide et égoïste du vieillard, que la philosophie aimante, généreuse, naïve et bonne d'un enfant », écrit, en 1849, Lamartine dans la préface à la réédition de ses Premières méditations. Vous commenterez ce jugement en vous appuyant sur les fables que vous avez étudiées. ?
- La Fontaine avait beaucoup de goût pour les lectures et discussions philosophiques. Il lisait, s'il faut l'en croire, Platon; il discutait le système de Descartes; il s'engouait, grâce à son ami Bernier, de la philosophie de Gassendi, etc. Dans quelle mesure, selon vous, peut-on trouver dans les Fables un intérêt philosophique ?
- Lamartine écrit dans la Préface de ses Méditations (1849) : « Les fables de La Fontaine sont plutôt la philosophie dure, froide et égoïste d'un vieillard, que la philosophie aimante, généreuse, naïve et bonne d'un enfant : c'est du fiel, ce n'est pas du lait pour les lèvres et pour les coeurs de cet âge. »
- Le pragmatisme dans les fables de La Fontaine
- LA FONTAINE: FABLES (résumé et analyse)