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LA POÉSIE DE 1500 à 1549: Marot et ses contemporains

Publié le 12/12/2011

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Les prédécesseurs de Marot. - De Villon à Marot, la poésie française tomba aux mains des rhétoriqueurs, versificateurs prétentieux, lourds et pédants plutôt que poètes, qui, soit à la cour flamande de Marguerite d'Autriche soit à celle d'Anne de Bretagne, renchérirent encore sur la puérilité des procédés poétiques que nous avons signalés au xive et au xve siècle, gardèrent le culte des allégories démodées du Roman de la Rose et se chargèrent d'une érudition indigeste, entpruntée à l'antiquité latine. On distingue dans le groupe flamand: Georges Chastelain, Jean Molinet et lean LeMaire, qui mérite plus qu'un souvenir. Né à Belges, dans le Hainaut, il passa dela cour de Bourgogne à celle de France et, à la mort de Louis XII, finit, paraît-il, à l'hôpital (1473-1524). Il fut à la fois historien ou plutôt chroniqueur épique et poète. Dans les Illustrations de Gaule et Singularitez de Troie, il rattachait la maison d'Autriche et celle de France à la lignée d'Hector et déroulait la suite de nos rois depuis Francus, fils du héros troyen, jusqu'à Charlemagne; dans quelques-unes de ses oeuvres en vers, comme le Temple d'honneur et de pertu et l'Amant Vert, gracieuse fiction qui annonce le Vert-Vert de Gresset, il montra, avec beaucoup de pédantisme, un esprit distingué et un véritable sentiment poétique; en vers et en prose, il cultiva et il atteignit....

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« temerit, la Pléiade datant de 1549 et remplissant de ses théories, de ses œuvres et de son influence tout le temps qui s'écoule de cette date jusqu'à Malherbe, tandis que l'ancienne poésie française, qui s'achève dans Marot, continue jusque vers le milieu du xvt• siècle les traditions du moyen âge avec les progrès que fait faire au goüt public la connaissance de l'an­ tiquité; de là, deux écoles de poésie qui se succèdent, et dont la première se groupe autour de Marot, la seconde autour de Ronsard, mais celle-ci plus étroi­ tement que celle· là, car c'est à peine si l'on peut dire que Marot fit école.

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Les prédécesseurs de Marot.

- De Villon à Marot, la poésie française tomba aux mains des " rhétoriqueurs», versificateurs prétentieux, lourds et pédants plutôt que poètes, qui, soit à la cour flamande de Marguerite d'Autriche ~>oit à .celle d'Anne de Bre­ tagne, renchérirent encore sur la puérilité des pro­ cédés poétiques que nous avons signalés au x1v• et au xv• siècle 1 , gardèrent le culte des allégories dé­ modées du Roman de la Rose et se chargèrent d'une érudition indigeste, entpruntée à l'antiquité latine.

On distingue dans le groupe flamand: Georges Chastelain, Jean Molinet et lean LeMaire, qui mérite plus qu'un souvenir.

Né à Belges, dans le Hainaut, il passa dela cour de Bourgogne à celle de France et, à la mort de Louis XII, finit, paraît-il, à l'hôpital ( 1473-1524).

Il · fut à la fois historien ou plutôt chronique'ur épique et poète.

Dans les Illustrations de Gaule et Singularitez de Troie, il rattachait la maison d'Autriche et celle de France à la lignée d'Hector et déroulait la suite de nos rois depuis Francus, fils du héros troyen, jusqu'à Charlemagne; dans quelques-unes de ses œuvres en vers, comme le Temple d'honneur et de pertu et l'Amant Vert, gracieuse fiction qui annonce le Vert- Vert de Gresset, il montra, avec beaucoup de pédan­ tisme, un esprit distingué et un véritable sentiment poétique; en ver~ et en prose, il cultiva et il atte _ignit. »

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