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La poésie du Moyen Âge au XVIIIe siècle

Publié le 29/06/2025

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« La poésie du Moyen Âge au XVIIIe siècle I.

Caractéristiques du texte poétique À l'origine, la poésie est chantée, c'est pourquoi elle garde un lien avec la musique : les sons et le rythme d'un texte. 1.

La versification Un vers se définit par le nombre de ses syllabes : Octosyllabe = 8 syllabes Décasyllabe = 10 syllabes Alexandrin = 12 syllabes ● ● ● Dans la poésie française, les vers sont pairs mais il existe des vers impairs dans la chanson médiévale ou les fables (ou dans la poésie récente). Rappel : le “e muet” est une voyelle instable en français.

En général, il ne se prononce pas en fin de mot (il montre et pas il montreu) ou en milieu de mot (boulevard et pas bouleuvard) sauf si son absence implique de prononcer trois consonnes à la suite, ce qui est impossible en français (vendredi et pas vendrdi).

Cette règle peut varier selon les prononciations régionales. En poésie, cependant, les règles de prononciation sont différentes.

Pour compter les syllabes : le « e muet » (ou « e caduc ») se prononce devant une consonne ; il ne se prononce pas devant une voyelle ou un h muet ; il ne se prononce pas en fin de vers ; attention aux diérèses et aux synérèses. Les poèmes peuvent être composés de vers hétérométriques, notamment au Moyen Âge ou dans les fables, mais ils sont ensuite le plus souvent isométriques. ● ● ● ● 2.

Les types de strophes Distique = 2 vers Tercet = 3 vers Quatrain = 4 vers Quintil = 5 vers Sizain = 6 vers Septain = 7 vers Huitain = 8 vers Dizain = 10 vers 3.

Les types de rimes Les rimes peuvent être : suivies (ou plates) : AABB croisées : ABAB embrassées : ABBA On évalue la richesse de la rime en fonction du nombre de sons prononcés en commun : rime pauvre : un son → vie/poésie : i (le « e muet » en fin de vers ne compte pas) rime suffisante : deux sons → fagoté/pâté : t + é rime riche : trois sons ou plus → mélancolie/folie : o + l + i ● ● ● 4.

Les tonalités Une tonalité est un ensemble de procédés qui provoquent un certain effet chez le lecteur. Un texte lyrique exprime des sentiments personnels (souvent l’amour) : première personne du singulier ponctuation expressive : points d’exclamation, d’interrogation figures de style : hyperbole, répétition apostrophes ● ● ● ● Un texte élégiaque est un texte lyrique dont le sentiment dominant est la tristesse : le thème peut être la nostalgie, la mort, la fuite du temps, le deuil ou la rupture amoureuse. Un texte pathétique vise à éveiller la pitié du lecteur : un personnage évoqué à la troisième personne, dont on narre les malheurs figures de style : hyperbole, répétition → rendre l’intensité de la souffrance ● ● Un texte épique vise à provoquer l'admiration du lecteur en narrant les exploits d’un héros : verbes d’action lexique des armes et de la bravoure figures de style : hyperbole noms et pronoms pluriels → le héros appartient à une collectivité antithèses et parallélismes → le héros s’oppose à un ennemi présent de narration → le combat semble se dérouler sous nos yeux ● ● ● ● ● ● Un texte satirique vise à critiquer par le rire : l’ironie figure de style : hyperbole complicité avec le lecteur : tutoiement effets de surprise et de chute ● ● ● ● Un texte didactique enseigne une leçon : présent de vérité générale tournures générales phrases injonctives à l’impératif ● ● ● 5.

Le rythme S’il y a des pauses voulues par la ponctuation à l’intérieur d’un vers : on appelle « césure » une pause que l’on fait au milieu d’un vers pair (la moitié d’un vers s’appelle « hémistiche ») : c’est une pause régulière ; on appelle « coupes » toutes les autres pauses : ce sont des pauses irrégulières. Si le sens demande que l’on ne s’arrête pas à la fin d’un vers mais que l’on continue au vers suivant, on fait un « enjambement ». ● ● II.

Histoire des mouvements poétiques 1.

La fin’amor Époque : Moyen Âge. Transposition du modèle féodal dans le.... »

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