La Princesse de Clèves fiche recap

« La Princesse de Clèves Marie Madeleine Pioche de la Vergne (1634-1693), côtoie les salons littéraires (proche de Mme de Sévigné), fait la connaissance de La Rochefoucauld et de Racine sous le règne de Louis 13 (fin 1643) et Louis 14 (fin 1715) -La Princesse de Montpensier en 1662, Zaïde en 1671 sous le nom de Jean de Segrais (son secrétaire perso), la PDC en 1678 anonymement = débats sur la vraisemblance (aveu au mari) -La PDC se tient à la cour d’Henri II = env 1558-1559, Cour des Valois - en 1670 cesse de fréquenter la cour, vit dans une demi retraite, aime la solitude = correspondance : Paris me tue… -La Princesse séjourne dans les Pyrénées puis dans une maison religieuse (fin) -jansénisme = courant religieux qui refuse les divertissements et les passions considérés comme des vanités roman d’analyse psychologique : se concentrer sur les émotions plutôt que les actes analyse de la passion amoureuse, présentée comme une puissance irrationnelle et dangereuse -Carte de Tendre -sources historiques du roman : les Mémoires de l’abbé de Brantôme et L’histoire de France de De Mézeray -idéal de l’honnête homme = ens de qualités intellectuelles, morales et physiques -Classicisme = recherche de l’odre, de la clarté, mesure, retenu, règles strictes Préciosité = élégance et raffinement du langage, dans l’expression des sentiments psychomachie = lutte des vertus contre les vices ataraxie = tranquillité de l’âme soliloques monologues internes passion = passion en latin = souffrance libido dominandi = désir de pouvoir Les persos : - La princesse de Clèves : 15 ans au début du roman, éduc austère par Mme de Chartres, très belle, évolution du perso à travers le roman - Prince de Clèves : fils du Duc de Nevers, mari de la Princesse, meurt de chagrin - Duc de Nemours : très beau, apprécié des femmes, s’éprend de la princesse et l’oubli à la fin du roman Mme de Chartres : mère de l’héroine, lui sert de guide, critique les passions amoureuses, goût de la vertu, choisis le mari de sa fille (pas le Chevalier de Guise) -Vidame de Chartres : oncle de l’héroine, confident de Catherine de Médicis, ami de Nemours -Diane de Poitiers : favorite d’Henry II Scènes marquantes : -Vol de portrait par Nemours (partie 2) sous les yeux de la Princesse -Jalousie de la Princesse quant à la lettre du « Du duc » à une autre qu’elle -Soliloques, examen de conscience, résolutions de ne plus céder à la tentation : partie 3, … Limites:la passion progresse plus rapidement que l’analyse, n’arrive pas à reprendre le contrôle, le seul remède est l’éloignement définitif du Duc de Nemours (Coulommiers) - Emmène à Coulommiers un tableau de Siège de Metz (+ Nemours) Partie 4 -Nemours espionne Mme de Clèves et se fait réperer à cause de son écharpe (partie 4) -la canne et les rubans (partie 4) Exemples pour la dissert : Masques et faux semblants : - Les Caractères de La Bruyère : dénonce l’ambition et la dissimulation présents à la Cour = double portrait de Cimon et Clitandre qui mentent sur leurs responsabilités - Les Liaisons Dangereuses de Laclos : la Marquise écrit dans la lettre 81, avoir appris à dissimuler ses émotions et à porter un masque pour mieux tirer profit d’une société du paraître Les différents visages de la passion : -fatalité = Phèdre de Racine : Phèdre écrasée par la passion, mort de Phèdre et Thésée à cause de cette passion/ La Princesse de Montpensier (morte de chagrin) et en couche dans La Comtesse de Tende -puissance aveuglante des passions : Maximes de La Rochefoucauld -Eloge de la passion :Emilie du Châtelet Discours sur le bonheur = passions indispensables pour être heureux -Cinna de Corneille : Emilie doit choisir entre l’homme qu’elle aime et la piété familiale Citations : - Les personnes galantes sont toujours bien aises qu’un prétexte leur donne lieu de parler à ceux qui les aiment. (partie 1) -Si vous jugez sur les apparences vous serez souvent trompée : ce qui paraît n’est presque jamais la vérité (1) -La passion de Monsieur de Nemours pour Madame de Clèves fut d'abord si violente qu'elle lui ôta le goût et même le souvenir de toutes les personnes qu'il avait aimées.

(partie 1) -L'amour était toujours mêlé aux affaires et les affaires à l'amour.

(partie 1) -L'ambition et la galanterie était l'âme de cette cour.

(partie 1) -Je vais vous faire un aveu que l’on a jamais fait à un mari (partie 2) -Les paroles les plus obscures d’un homme qui plaît donnent plus d’agitation que des déclarations ouvertes d’un homme qui ne plaît pas.

(partie 2) -L'inclination lui donnait un trouble dont elle n'était pas maîtresse.

(partie 2) - Ne craignez point de prendre des partis trop rudes et trop difficiles ; quelque affreux qu’ils vous paraissent d’abord, ils sont plus doux (…) que les malheurs d’une galanterie .

(partie 3) - L'on n'est pas amoureux par sa volonté (Vidame de Chartres).

(partie 3) -Je suis vaincue et surmontée par une inclination qui m’entraîne malgré moi : toutes mes résolutions sont inutiles.

Toutes mes résolutions sont vaines (partie 3). -J’avoue, répondit-elle, que les passions peuvent me conduire mais elles ne sauraient m’aveugler.

(4) -Je vous adore, je vous hais, je vous offense, je vous demande pardon ; je vous admire, j’ai honte de vous admirer.

(partie 4) -Sa vie qui fut assez courte laissa des exemples de vertu inimitable.

(partie 4) -Ayez cependant le plaisir de vous être fait aimer d'une personne qui n'aurait rien aimé, si elle ne vous avait jamais vu.

(partie 4) -Je sacrifie beaucoup à un devoir qui ne subsiste que dans mon imagination.

(partie 4) -Croyez que les sentiments que j'ai pour vous seront éternels, et qu'ils subsisteront également, quoi que je fasse.

Adieu voici une conversation qui me fait honte.

(partie 4) -Elle voyait aussi qu'elle entreprenait une chose impossible, que de résister en présence au plus aimable homme du monde, qu'elle aimait et dont elle était aimée, et de lui résister sur une chose qui ne choquait ni la vertu, ni la bienséance.

(partie 4) Autres : -C’est une parfaite imitation du monde de la cour et de la manière dont y vit, Madame de Lafayette - Princesse de Montpensier : L’on est bien faible quand on est amoureux + Elle mourut en peu de jours, dans la fleur de son âge, une des plus belles princesses du monde, et qui aurait été sans doute la plus heureuse, si la vertu et la prudence eussent conduit toutes ses actions -La durée de nos passions ne dépend pas plus de nous que la durée de notre vie La Rochefoucauld -L’esprit est toujours la dupe du coeur (La Rochefoucauld 1665). -La vertu n’irait pas loin si la vanité ne lui tenait pas compagnie, La Rochefoucauld -« la passion fait souvent un fou d’un plus habile homme », La Rochefoucauld -J’ai honte de moi tel que j’apparais à autrui, Jean Paul Sartre -Marie-Odile Sweetser déclare que «la conduite héroïque, extraordinaire de la princesse, guidée par un jugement lucide et une volonté ferme, provoque l’admiration, crée le sublime. -La Princesse de Clèves fut un des premiers romans où l’on vit les mœurs des honnêtes gens, et des aventures naturelles décrites avec grâce », Voltaire en 1751. -Albert Camus « Mme de La Fayette ne vise rien d’autre qu’à nous enseigner une très particulière conception de l’amour.

Son postulat singulier est que cette passion met l’être en péril.

». - La fin principale des romans, ou du moins celle qui le doit être, et que se doivent de proposer ceux qui les composent, est l'instruction des lecteurs, à qui il faut toujours faire voir la vertu couronnée, et le vice châtié. Huet, Lettre sur l'origine des romans, 1670. Sujets de dissert : En quoi la société place l’individu face à des contradictions insurmontables ? I) Place de la raison 1) éduc par Mme de Chartres + récits enchassés 2) Eloignement, aveu au mari II) Importance de la passion 1) Passion visible (s’inquiète pour le duc blessé pdt le tournoi), portrait volé 3) Amour aveuglant : topos de l’innamorento au bal, épisode de la.... »