La prise de l’hôtel de ville (Zola)
Publié le 30/01/2012
Extrait du document

Introduction :
Pierre et ses compagnons se sont emparés de la mairie. C’est un acte symbolique : prise de la mairie = coup d’état de Napoléon Bonaparte.
I) La dérision d’une épopée
1) La prise de l’hôtel de ville
- Lors de l’entrée des bonapartistes, il y a quasi pureté de l’épique :
* une seule et longue phrase qui donne de l’ampleur au rythme (beaucoup de virgules)
* gradation syllabique : « alors « « brusquement «
* hyperbole : « flot d’hommes «
* violence des mouvements : « claquèrent «, « brusquement « « les fusils « Rougon qui se détache des autres, il fait peur, il fait parti du registre épique.
- Dés le premier paragraphe, quelques grincements qui nuisent à la pureté du registre : forme de sauvagerie qui peut faire mais aussi caricature du bourgeois poussif
* « ils jouent à la grosse bagarre «, les fusils pour eux sont comme « des bâtons « cela casse l’illusion de l’épique.

«
- De pl us, les bonapartistes ne semblent pas avoir d’ennemis.
- Zola doit nous expliquer pourquoi des coups de feu ont été tirés depuis la Cour.
« La vérité
était que… » En effet, on ne comprend rien à la scène c’est complètement le bazar ce qui fait
que ce n’est plus épique.
- Il effectue une analepse pour nous expliquer la situation, ce qui renforce le côté ridicule de
la scène.
En décrivant l’évènement il fait ressortir tout le dérisoire.
- Il fait une condamnation des bonapartiste en donnant son jugement : « il y a des moments où
… »
3) Dérision de cette fausse épopée
- Zola est moraliste quand il montre que les hommes ne sont pas faits pour ce genre de
combat.
Ce sont des minables.
- Tous les acteurs jouent mal, et semblent être faux, et mauvais dans leur r ôle.
- Précision des superbes glaces de la ville qui semblent être les seules victimes de la bataille
qui n’a pas eu lieu et qui a de l’avenir dans le roman puisqu’elle sera le point autour duquel on
va tourner.
- Cette glace brisée montre que tout est fon dé sur un leurs, une escroquerie.
- Le coup est parti tout seul, l’évènement est donc vide de sens.
Conclusion :
Le ridicule des Bonaparte représentent le ridicule de Louis-Napoléon Bonaparte.
Emile Zola
dénonce indirectement le pouvoir illégitime de Lo uis-Napoléon Bonaparte et la crédulité de
ceux qu’il a trompé..
»
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