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LA PROSE ÉLISABÉTHAINE

Publié le 17/07/2011

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Progrès de la prose. — La prose, lourde encore et massive à l'époque des Tudors, est plus lente que la poésie à se dégager, à se clarifier. Sans doute est-ce parce qu'elle ne peut, aussi facilement que la poésie, tirer profit les expériences étrangères, faire passer directement en anglais les rythmes plus souples du français et de l'italien. Elle restera longtemps engoncée de atinismes. Ce eront d'abord la comédie, puis, plus tard, le journalisme, qui réussiront enfin à dégager les cadences du style moderne.

Pourtant, des auteurs laborieux, et, dans deux ou trois cas, des écrivains de génie, font dès lors pressentir la grandeur future de la prose anglaise. Parmi les premiers, il faut compter les traducteurs, Thomas North (1535-1601), qui donne des Vies des Hommes Illustres de Plutarque une version anglaise basée sur la traduction d'Amyot; et John Florio (1553-1625), Italien protestant réfugié en Angleterre, qui publie en 1603 une traduction des Essais de Montaigne. Ces deux oeuvres furent très ues et exercèrent sur .es contemporains une notable influence.

Mais toutes les traductions d'oeuvres étrangères ne produisaient point d'aussi bons effets. On a vu plus haut tout ce que devait à la pastorale italienne et espagnole YArcadie de Philip Sidnsy. Il n'est pas sûr, mais il est possible, que l'on doive aussi à une influence étrangère (celle de l'Espagnol Guevara) la maladie dont souffrit la prose anglaise à la fin du xvie siècle, après l'apparition d'Euphues.

Progrès de la prose. — Thomas North. — John Florlo. — Lyly et l'Euphuisme.

— Robert Greene. — Thomas Lodge. — Thomas Nashe. — Thomas Deloney.

— Francis Bacon; le philosophe ; les Essais ; Bacon moraliste ; le style des Essais ;

conclusion. — Bichard Hooker.

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