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La relation art et litterature

Publié le 21/06/2013

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Filigean Elena Master en Littérature française IIe année La relation -Art et littérature L'image aussi comme la musique appartient au domaine de l'art et ne se contente pas de décrire la réalité, il la représente. Une représentation qui se concrétise par la réalisation d'une ?uvre d'art, une ?uvre qui montre l'univers d'un artiste et plus encore fait transparaître une époque. L'écriture exprime le mouvement d'une scène et laisse le lecteur libre de choisir selon son imaginaire. La perception n'est pas définie, l'interprétation de l'écriture est plus forte. Ce que je vais essayer de faire, c'est de montrer la correspondance qui existe entre le texte cinématographique et littéraire, c'est-a-dire de comparer le texte littéraire avec le film cinématographique. Je me suis arrêté sur Honoré de Balzac. Je vais commencer par faire une courte présentation de la nouvelle d'Honoré de Balzac « Gambara «, nouvelle qui invite le lecteur à savourer la musique autrement sous un angle différent celui de la description littéraire. Gambara est une nouvelle d'Honoré de Balzac parue en 1837 à la demande de Maurice Schelesinger. Cette nouvelle se consacre en partie au problème de la création artistique. Balzac aborde le monde musicale à travers le personnage d'un facteur d'instrument devenu compositeur de musique fou en mettant en scène  un musicien dont les compositions ...

« cacophoniques.

On a l’impression que l’auteur a tout compris de la composition d’une œuvre, que le musicien, c’est lui. La scène se passe à Paris en 1831.

Gambara, musicien instrumentiste, facteur et compositeur, vit misérable et incompris avec son épouse Marianna, qu'il sacrifie à son art.

Ses familiers, en particulier le cuisinier et restaurateur Giardini, ne contestent pas sa folie.

Effectivement ses compositions musicales, qu'il chante lui-même en s'accompagnant au piano, produisent d'horribles cacophonies là où il croit entendre le concert des anges.

Le comte Andrea Marcosini réussit à de faire entrer dans l'intimité du pauvre ménage avec l'intention de séduire Marianna, dont la beauté a enflammé son désir, mais il manifeste une incertitude en découvrant le charme et la supériorité morale et intellectuelle de Gambara.

Il s’engage de faire le bonheur de Marianna en essayant de « guérir » son époux.

Celui-ci tient des discours parfaitement juridicieux quand il est ivre - du moins c'est ce qu'affirment les personnages et la voix narrative - et joue admirablement ses propres œuvres inventées.

Andrea l’étourdit donc systématiquement , avec l'idée que Gambara, une fois sobre, gardera les mêmes dispositions raisonnables. Tout est cause perdue et Marianna se décide à suivre Andrea en Italie, mais leur relation ne dure que six ans.

Celui-ci l'abandonnera six ans plus tard.

Finalement Marianna retrouve son mari dans les conditions misérables du début.

Giardini est devenu « regrattier », c’est-a-dire avare, et les deux époux chanteurs de rue.

Massimilla Doni, au bras de son mari le prince Emilio, leur fait un don généreux et leur demande de raconter leur histoire.

Elle en conclut que Gambara est « resté fidèle à l'idéal que nous (Massimilla et son mari) avons tué ».

2. »

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