La relation art et litterature
Publié le 21/06/2013
Extrait du document
«
cacophoniques.
On a l’impression que l’auteur a tout compris de la composition
d’une œuvre, que le musicien, c’est lui.
La scène se passe à Paris en 1831.
Gambara, musicien instrumentiste,
facteur et compositeur, vit misérable et incompris avec son épouse Marianna, qu'il
sacrifie à son art.
Ses familiers, en particulier le cuisinier et restaurateur Giardini,
ne contestent pas sa folie.
Effectivement ses compositions musicales, qu'il chante
lui-même en s'accompagnant au piano, produisent d'horribles cacophonies là où il
croit entendre le concert des anges.
Le comte Andrea Marcosini réussit à de faire
entrer dans l'intimité du pauvre ménage avec l'intention de séduire Marianna, dont
la beauté a enflammé son désir, mais il manifeste une incertitude en découvrant le
charme et la supériorité morale et intellectuelle de Gambara.
Il s’engage de faire le bonheur de Marianna en essayant de « guérir » son
époux.
Celui-ci tient des discours parfaitement juridicieux quand il est ivre - du
moins c'est ce qu'affirment les personnages et la voix narrative - et joue
admirablement ses propres œuvres inventées.
Andrea l’étourdit donc
systématiquement , avec l'idée que Gambara, une fois sobre, gardera les mêmes
dispositions raisonnables.
Tout est cause perdue et Marianna se décide à suivre Andrea en Italie, mais leur
relation ne dure que six ans.
Celui-ci l'abandonnera six ans plus tard.
Finalement
Marianna retrouve son mari dans les conditions misérables du début.
Giardini est
devenu « regrattier », c’est-a-dire avare, et les deux époux chanteurs de rue.
Massimilla Doni, au bras de son mari le prince Emilio, leur fait un don généreux et
leur demande de raconter leur histoire.
Elle en conclut que Gambara est « resté
fidèle à l'idéal que nous (Massimilla et son mari) avons tué ».
2.
»
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