L'amitié chez BALZAC
Publié le 13/07/2011
Extrait du document

L'amitié chez Balzac revêtait une ferveur rare et une fidélité indestructible. Ces quelques phrases le prouvent surabondamment.
« A Mme Zulma Carrand, à Angoulême. 4 Paris, ter juin 1838.
« ... Je tiens plus à l'estime de quelques personnes parmi lesquelles vous êtes au premier rang, comme une des plus belles intelligences et une des âmes les plus élevées que j'ai connues, qu'à l'estime de toutes les masses pour lesquelles j'ai du reste un profond mépris. Il y a des vocations auxquelles il faut obéir, et quelque chose d'irrésistible m'entraîne vers la gloire et le pouvoir. Ce n'est pas une vie heureuse. Il y a chez moi le culte de la femme et un besoin d'amour qui n'a jamais été complètement satisfait ; désespérant d'être jamais bien aimé et compris de la femme que j'ai rêvée, ne l'ayant rencontrée que sous une forme, celle du cœur, je me rejette dans la sphère tempétueuse des passions politiques, et dans l'atmosphère orageuse et desséchante de la gloire littéraire.
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