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Balzac – Gobseck

Publié le 15/05/2022

Extrait du document

« Balzac – Gobseck (accroche) Grâce à de nombreux peintres et romanciers, la première partie du XIXe siècle connaîtra une remise en question sur les œuvres produites.

A la suite d’une période de romantisme sentimental, les écrivains cherchent de l’objectivité dans leurs œuvres et leurs pensées.

Suite à ça, apparaît le réalisme, mis en avant par certains grands écrivains de cette époque.

(présentation du texte) Honoré de Balzac, né le 20 mai 1799, consacre une grande partie de sa vie à écrire de nombreuses œuvres portant sur le réalisme.

Gobseck est l’une des plus connue de ce dernier.

Parue en 1830, il ne cesse de la modifier pour l’améliorer d’avantage.

Grâce à cette œuvre, nous découvrons une nouvelle façon d’écrire.

En effet, dès l’incipit, le lecteur est transporté dans une histoire objective. Gobseck fait l’objet d’un passage aussi réel que captivant.

On y retrouve une première scène dans le salon de la vicomtesse de Grandlieu en conversation avec un ami de la famille, l’avoué maître Derville.

L’avoué entend, pendant la conversation de Mme de Grandlieu avec sa fille Camille, que celle-ci est amoureuse du jeune Ernest de Restaud, fils d'Anastasie de Restaud, née Goriot.

Mme de Grandlieu désapprouve cet amour : la mère d’Ernest est dépensière.

L’avoué s’apprête à changer la vision qu’à Camille d’Ernest en comptant une histoire tout en ayant la plus grande attention de Camille.

(problème) Cet univers objectif, rempli d’éléments attractifs pour le lecteur, avec des personnages qu’on peut retrouver dans d’autres œuvres de Balzac met en œuvre une réflexion chez le lecteur.

Une réflexion pour éclairer quelles méthodes utilise Balzac pour captiver le lecteur dès le début du récit.

D’une part on découvre un roman plongé dans le réalisme par l’existence de scènes et de dialogues objectifs, ainsi que par une présentation progressive des personnages.

D’autre part l’art du récit par l’utilisation de certaines méthodes pour suspendre l’incrédulité du lecteur face à cette comédie humaine. I Un roman réaliste 1) un cadre spatio-temporel et social II) Une présentation progressive des personnages Dès le début du récit, Balzac nous plonge dans un univers bien réel et bien défini.

En effet, le narrateur nous évoque que la première scène se passe « à une heure du matin, pendant l’hiver de 1829 à 1830 ».

Le cadre spatio-temporel est d’avantage complété grâce à certaines informations de lieu et de contexte: « dans le salon de la vicomtesse de Grandlieu » « il se trouvait […] deux personnes étrangères à sa famille » « Un joli jeune homme sorti [...] ».

Grâce à ces éléments, nous arrivons à comprendre que la mère de Camille rentre chez elle quand tout à coup elle voit le « jeune compte de Restaud » ressortir à son arrivée, ce qui lui déplaît fortement.

Le narrateur nous indique également la présence de son frère et d’un ami de la famille durant cette scène.

Suite au comportement de Camille avec le « jeune compte de Restaud », elle la prévient qu’elle ne s’obligera plus à « le recevoir ».

Ensuite la mère fait, à Camille, une leçon de morale en utilisant des propos semblable au parallélisme : « l’on ne sait juger ni de l’avenir, […] ni de certaines considérations sociales ».

En lisant le récit, nous pouvons comprendre que le plan social est bien défini chez les Grandlieu.

En effet, cette famille aristocratique n’apprécie guère la relation entre Camille et le compte de Restaud.

La mère du jeune conte est une femme « qui mangerait des millions » selon les Grandlieu.

On a affaire ici à une hyperbole.

Cette dernière ancienne « demoiselle Goriot », n’est pas très appréciée dans la famille.

Elle a la réputation de dilapider les plus grosses fortunes. Le narrateur nous présente chaque personnage durant tout le récit.

En effet Balzac réussit à présenter les personnages progressivement tout en posant le cadre spatio-temporel et social de ce passage.

Cette présentation progressive permet de captiver encore plus le lecteur tout en rajoutant des nouveaux éléments au récit.

Pour certains personnages, il nous les présente dès le début mais au fil de notre lecture, nous découvrons de nouvelles informations sur ces personnages. II L’art du récit : suspendre l’incrédulité du lecteur. »

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