L'apologue un genre mineur destiné aux enfants et à un public populaire ?

« L’utilisation des animaux, permet aux enfants ou au public populaire de visualiser clairement l’histoire, et de créer une atmosphère innocente, favorisant la lecture et la compréhension.

La morale de la fable «Le Lièvre et la Tortue» : «rien ne sert de courir, il faut partir à point» est une notion simple à assimiler pour cette audience, qui comprendra aisément que ce n’est pas toujours le plus fort qui gagne.

Cette morale est d’ailleurs rentrée dans les moeurs et est devenue un proverbe courant de nos jours.

La morale est aussi vue comme une «leçon de vie» donnée aux enfants, c’est pour cela que les fables leur seraient destinés, leur permettant de comprendre ce qui est bien et mal, et ce qui est bon ou mauvais.

Les apologues sont aussi distrayants pour les enfants ou un public populaire.

Les contes comme Le Petit Chaperon rouge de Charles Perrault ou Blanche neige des frères Grimm, sont lus depuis des années à des enfants de bas âge.

Le conte de Blanche neige contant l’histoire d’une princesse, amuse et fait rêver les petites filles.

Ces contes permettent aussi d’éveiller l’imagination des enfants.

A ce niveau là, l’apologue n’a qu’une dimension ludique, sans aucune finalité, et est particulièrement destiné au public enfantin.

Cependant, les fables sont aussi destinés aux adultes et à un public plus intellectuel.

Jean-Jacques Rousseau, un grand philosophe du XVIII ème siècle défend très bien cette idée dans son traité de pédagogie, Emile .

En voici un extrait : « On fait apprendre les fables de La Fontaine à tous les enfants, et il n'y en a pas un seul qui les entende ; quand ils les entendraient ce serait encore pis, car la morale en est tellement mêlée et si disproportionnée à leur âge qu'elle les porterait plus au vice qu'à la vertu.».

Il affirme ici que les fables de La 2. »