Devoir de Philosophie

"Las où Est Maintenant", Joachim Du Bellay, Les Regrets

Publié le 06/09/2018

Extrait du document

bellay

Structure gramm + rythme des groupes miment le mouvement de disparit° progressive des Muses. → Elles ne cessent de disparaître.

Jeu des « e » muets. Les « e » se prononcent qd le poète essait de retenir les Muses « Muses », « étranges ». Qd les e ne se prononcent pas, les Muses disparaissent.

L'aspect tragique de cette perte est donc montré grâce aux sonorités.

Poème construit sur le manque et la perte.

 

 

Conclusion : Le poète montre ici sa modernité en présentant une poésie nourrie d'incertitudes et d'absences à l'aide du lyrisme : il s'agit de la poésie de la perte. On remarque que la poésie de Du Bellay s'éloigne d'une poésie cherchant à séduire, elle s'éloigne de plus en plus de l'apparence. Le lyrisme devient de plus en plus personnel en s'éloignant des modèles traditionnels de l'inspiration tout comme Victor HUGO. Désormais, la poésie recherche le contact avec le lecteur dans une confidence intime. Lyrisme nouveau repris pas Baudelaire avec « La Muse Malade » et « L’ennemi ».

bellay

« Continuité 2e quatrain : structure interrogative « où sont « .

Représentat° de la 5e vertu : la création sous la forme d'une allégorie.

(representat° d'une idée abstraite) Scène de multiples plaisirs → présence de plrs muses : - muse de l'astronomie « Lune » – muse de la danse « danser » v8.

Tableau idyllique de ce qu'il se passe entre lui et les Muses.

2 compléments circonstanciels de lieux : « au soir », « sous la nuit brune » v5.

Inversion grammaticale → poète dominé par les Muses, mise en valeur de la nuit.

Mise en valeur du temps et du lieu « Rivage écarté » v7 → ce qui se passe pdt la création poétique ne se passe pas ici, mais ds un rivage lointain, loin du quotidien des hommes.

Créat° poétique = moment intime partagé avec les muses, séparé du monde des hommes.

Utilisation de l'imparfait de l'indicatif (v6, v8) pour montrer que ce passé magique est perdu. II) Réponse aux questions des quatrains : constat d'un echec Le passage des qtrn aux tercets est montré par l'adverbe « Maintenant » v9.

Valeur déclarative. Opposition entre autrefois et mtn.

Temps des verbes = présents Autrefois le poète était maître de sa fortune, aujd c'est l'inverse il est dominé.

Le pronom personnel « moi » placé à la rime v9 montre cette domination.

(Il n'est + libre : opposition v6 « alors qu'en liberté »). Rep à la 1ere quest°. V.10: Rep 2e quest° du v2 en introduisant une comparaison entre le passé et le présent à l'aide de l'imparfait « soulait (= avait l'habitude de) » v10. V.11 : Impression de chaos par l'adjectif « serf » (=esclave).

L'adjectif numéral cardinal « mille » montre la pluralité des soucis et des souffrances.

Le Présent d'aujd qui est chaotique dure et tourmente le poète : « qui m'ennuient ». V.12 : Inversion grammaticale.

COI du verbe avoir est placé avant.

→ Antéposition Effet produit = accentuation de la confusion. V.13 : Inversion grammaticale.

COD du verbe avoir placé en début de vers.

Divine ardeur = honnête flamme (synonyme situé ds le 1er qtrn) Sifflante [s] : « souci », « aussi » v12-13 → marque p -e l'abattement, le manque d'énergie. V.14 : Chute du sonnet : ce vers reprend le 2e qtrn.

Conj de coordinat° « et » = marque la fin de l'énumération.

Bouleversement grammatical spectaculaire (Inversions grammaticales) pour rendre sensible le lecteur à la disparition de l'inspiration : - Rejet du verbe s'enfuir, mis à la rime, loin du sujet.

« Moi » = placé à la césure.

Complément de comparaison « comme » suivi de étranges pour montrer que les Muses ne reconnaissent plus le poète.

Il est devenu un autre. Structure gramm + rythme des groupes miment le mouvement de disparit° progressive des Muses.

→ Elles ne cessent de disparaître.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles