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REGRETS (les). Recueil poétique de joachim du Bellay (résumé & analyse)

Publié le 07/11/2018

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REGRETS (les). Recueil poétique de joachim du Bellay (1522-1560), publié sous le titre les Regrets et Autres Œuvres poétiques à Paris chez Fédéric Morel en 1558.

 

Avant d'être rassemblés, nombre des sonnets qui composent le recueil circulaient soit en manuscrits, soit imprimés sans l'autorisation de l'auteur. En 1553, le poète avait accompagné à Rome son illustre parent, le cardinal Jean du Bellay, qui lui avait confié l'intendance de sa maison. Même si l'enthousiasme des premiers temps céda la place au désenchantement, le séjour romain fut loin d'être stérile : après avoir quitté Rome, en août 1557, Du Bellay publia coup sur coup, l'année suivante, les Regrets, les Divers feux rustiques, les Antiquités de Rome, et un recueil de Poëmata latins; en outre, le poète revenait en France pourvu de substantiels bénéfices ecclésiastiques, et l'avenir se présentait pour lui sous de bons auspices. Il ne faut donc pas faire une lecture trop littérale des sonnets relatifs à la désolation du séjour romain et à l'obligation navrante de \"courtiser ''.

 

Les Regrets se nourrissent évidemment de références littéraires : dès le sonnet liminaire (\"À son livre\"), Du Bellay se place sous l'invocation d'Ovide, dont il traduit plusieurs vers mot pour mot; mais tandis que les Tristes gémissaient sur l'éloignement de Rome, les Regrets renversent la perspective et font de la Ville éternelle «le bord incogneu d'un estrange rivage ». Au souvenir d'Ovide s'ajoute l'influence décisive de la satire ho-ratienne : paraphrasant dans le deuxième sonnet l'auteur des Satires, Du Bellay se réclame d'une simplicité qu'il qualifie de \"prose en ryme\" ou de \"ryme en prose\" ; il est ainsi conduit à adopter l'alexandrin, vers prosaïque aux yeux des poètes du temps.

 

Les 191 sonnets du recueil se répartissent schématiquement en 4 groupes. Le premier, jus qu'au sonnet 127, constitue à la fois un tableau acerbe de la cour romaine, où la dissimulation règne en maîtresse, et une déploration des malheurs du poète, éloigné de son pays natal et

bellay

« laient soit en manuscrits, soit impri­ més sans l'autorisation de l'auteur.

En 1553, le poète avait accompagné à Rome son illustre parent, le cardinal Jean du Bellay, qui lui avait confié l'intendance de sa maison .

Même si l'enthousiasme des premi ers temps céda la place au désenchantement, le séjour romain fut loin d'être stérile : après avoir quitté Rome, en août 1557, Du Bellay publia coup sur coup, l'année suivante, les Regrets, les Divers feux rustiques, les *Antiquit és de Rome, et un recueil de Poëmata latins ; en outre, le poète revenait en France pourvu de substantiels bénéfices ecclésiastiques, et l'avenir se présentait pour lui sous de bons auspices.

Il ne faut donc pas faire une lecture trop littérale des son­ nets relatifs à la désolation du séjour romain et à l'obligation navrante de « courtiser ''.

Les Regrets se nourrissent évidem­ ment de références littéraires : dès le sonnet liminaire ("À son livre"), Du Bellay se place sous l'invocation d'O vide, dont il traduit plusieurs vers mot pour mot ; mais tandis que les Tristes gémissaient sur l'éloignement de Rome, les Regrets renversent la perspective et font de la Ville éternelle « le bord incogneu d'un estrange rivage ''· Au souvenir d'Ovide s'ajoute l'influence décisive de la satire ho­ ratienne paraphrasant dans le deuxième sonnet l'auteur des Satires, Du Bellay se réclame d'une simplicité qu'il qualifie de. »

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