Devoir de Philosophie

L'assommoir de Zola: page 257, ligne 23, «Mais tout rentra (...)» => page 259, ligne 16, «(...) l'usage des armes.»

Publié le 07/05/2012

Extrait du document

zola

Situation du passage

Gervaise est mariée à Coupeau. La blanchisserie tourne à plein régime, sa petite entreprise prend de l'ampleur. Coupeau boit, mais ne parait pas pour autant alcoolique aux yeux de sa femme. Il ne travaille plus, Gervaise est la seule source de revenu. La boutique gagne de la réputation, Gervaise devient de plus en plus

connue, elle fait partie des grandes personnes dans le quartier qu'on ne critique pas, mais qu'on n'approuve pas non plus. Sa popularité grandisssante, elle décide d'organiser un banquet chez elle. Elle y inviterait tout ses amis, y compris les Lorilleux en guise de vengeance (le but étant de leur montrer que la «Banban« s'en sort très bien, que sa fortune grandit«. Le repas a débuté, le plat principal arrive : une belle oie huileuse. Tous sont émerveillés, c'est un succès pour Gervaise....

zola

« Gymnase d'Yverdon-les-Bains Damien Scantamburlo et Valentin Locher Français 2M Le 09.03.2011 Analyse de notre passage Notre passage est le suivant : page 257, ligne 23, «Mais tout rentra (...)» => page 259, ligne 16, «(...) l'usage des armes.» Situation du passage Gervaise est mariée à Coupeau.

La blanchisserie tourne à plein régime, sa petite entreprise prend de l'ampleur.

Coupeau boit, mais ne parait pas pour autant alcoolique aux yeux de sa femme.

Il ne travaille plus, Gervaise est la seule source de revenu.

La boutique gagne de la réputation, Gervaise devient de plus en plus connue, elle fait partie des grandes personnes dans le quartier qu'on ne critique pas, mais qu'on n'approuve pas non plus.

Sa popularité grandisssante, elle décide d'organiser un banquet chez elle.

Elle y inviterait tout ses amis, y compris les Lorilleux en guise de vengeance (le but étant de leur montrer que la «Banban» s'en sort très bien, que sa fortune grandit».

Le repas a débuté, le plat principal arrive : une belle oie huileuse.

Tous sont émerveillés, c'est un succès pour Gervaise. Plan 1) Page 257, ligne 23, «Mais tout rentra (...)» => page 258, ligne 2 «(...) certaines bouffées chaudes.» Le repas est interrompu.

Tous les convives attendent l'oie, le plat principal.

Le calme règne. L'attente cruciale 2) Page 258, ligne 3, «Peut-on (...)» => page 258, ligne 22, «(...) quel ventre» L'oie vient de sortir des cuisines.

L'admiration est totale.

On ne l'attaque pas tout de suite. Entrée triomphale de l'oie, sortie des cuisines 3) Page 258, ligne 23, «Elle ne s'est (...)» => page 258, ligne 34, «(...) blonde, quoi!» Gervaise donne des détails sur la «bête» qu'ils ont sous les yeux.

L'heure est à la vantardise, elle prouve que cette oie est la meilleure, que le choix est le meilleur, qu'elle est la meilleure. Détails sur ce magnifique plat tout droit venu des rêves 4) Page 258, ligne 35, «Tous les hommes (...)» => page 258, ligne 39, «(...) la table de Banban.» Tout le monde rit, est heureux.

A l'exception des Lorilleux qui se sentent humiliés, ils sont jaloux. Bonne humeur générale, jalousie des Lorilleux 5) Page 259, ligne 1, «Eh bien! (...)» => page 259, ligne 16 «(...) l'usage des armes». La société cherche quelqu'un pour découper l'oie.

Après l'échec de Coupeau, on donne la responsabilité à M.

Poisson. Choix de la personne qui va découper la viande Axe de lecture (et vocabulaire) Dans un premiers temps, la société attend le repas.

«Le repas fut interrompu», «Seuls quelques convives (...) continuaient à avaler de grosses bouchées de pain», «laissait la nourriture se tasser».

On peut voir dans ce cas que l'auteur arrive à faire dégager une ambiance très paisible, un environnement silencieux.

On observe un champ lexical relevant du domaine «de la trêve».

Quelques secondes plus tard, l'ambiance change.

La thématique de la saleté, de la graisse, de l'étouffement revient : «débandade de couverts», «fourchettes grasses», «nappe tachée de vin, couverte de miettes», «on étouffait», «un jour sale». Un autre axe de lecture intéressant : le cérémonial lors de «l'arrivée» de l'oie.

Le lexique est clair : «étonnement, surprise, voix coupée, clameur qui s'éleva».L'attende en cuisine renforce le moment où l'oie fait son apparition : l'entrée est encore plus spectaculaire.

Elle se fait d'ailleurs en cortège.

Le public est fasciné («les yeux démesurément ouverts», le triomphe est total.

D'un point de vue sociologique, cette scène porte des éléments clés.

Cette oie représente la perfection, tout comme Gervaise et son hospitalité.

En allant plus loin dans l'analyse, on peut affirmer que Gervaise se montre généreuse, mais pas seulement ! Cette générosité prend toute son importance sur la plan social : c'est un signe de richesse, elle écrase ses voisins (tout particulièrement les Lorilleux «suffoqués de voir une oie pareille sur la table de Banban») avec la grandeur de ce repas. L'axe de lecture de la nourriture est un élément important.

«Quelle dame!» s'écrient les convives.

On personnifie l'oie en lui donnant un côté féminin («quelles cuisses et quel ventre!»).. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles