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Le bal du comte d'Orgel. Incipit « Les mouvements d'un cœur … quelle que soit leur origine »

Publié le 02/05/2012

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La généalogie de la comtesse d’Orgel emmène à revivre les grandes étapes de l’histoire de France : la monarchie et les différents règnes des rois Louis XIII, Louis XIV, Louis XV, la révolution, et l’empire avec l’évocation du mariage de Bonaparte avec Joséphine de Beauharnais qui parcourt le passage étudié. Le départ des Grimoard pour la Martinique est justifié par le refus de perdre leur privilèges. Ils incarnent cette aristocratie féodale et ses valeurs seigneuriales, suffisamment aventureuses pour tenter de faire fortune dans les comptoirs coloniaux. Les Antilles Françaises avec la culture de la canne à sucre, représentaient alors une terre promise susceptible d’accueillir les ambitieux colons. 

« Comme Mademoiselle de la Fayette encore, le romancier insiste sur les qualités morales exceptionnelles de la jeunes fille avec les substantifs « devoirs », « pureté », « âmes pures », substantifs classiques par excellence qui rappellent le cadre classique du roman.

Mahaut se distingue par sa vertu et sa grande force morale.

Cette description, conforme au modèle est un nuancé, non sans préjugés, et certaines remarques du romancier par rapport à la jeune fille parlent d’une certaine nonchalance, son caractère est emprunt de « mollesse », et à la fin du passage « née pour le hamac », cette nonchalance la distingue des autres femmes.

Si son origine géographique et sociale ne la prépare pas à affronter les verbes mondains Parisiens, dont elle méconnaissait les codes, du moins lui confère- t-elle une innocence et une force morale particulière. Tel est le premier portrait que le lecteur peut esquisser de Mahaut tout en présentant son personnage, le romancier annonce un des thèmes de l’ œuvre, à savoir, la satire des cercles mondains. III.

Un roman mondain, la satire de la noblesse La généalogie de la comtesse d’Orgel emmène à revivre les grandes étapes de l’histoire de France : la monarchie et les différents règnes des rois Louis XIII, Louis XIV, Louis XV, la révolution, et l’empire avec l’évocation du mariage de Bonaparte avec Joséphine de Beauharnais qui parcourt le passage étudié.

Le départ des Grimoard pour la Martinique est justifié par le refus de perdre leur privilèges.

Ils incarnent cette aristocratie féodale et ses valeurs seigneuriales, suffisamment aventureuses pour tenter de faire fortune dans les comptoirs coloniaux.

Les Antilles Françaises avec la culture de la canne à sucre, représentaient alors une terre promise susceptible d’accueillir les ambitieux colons. La description de la Martinique est emprunte de clichés, elle est qualifié de « charmante », le climat qui y règne est délicieux.

Elle étanche la soif de pouvoir et de fortune, et cette famille aristocratique est sujette à des verbes d’actions.

Le narrateur évoque cette épopée coloniale avec légèreté et impertinence grâce au présent de narration et l’enchaînement des péripéties. Les actes et les jugements décalés de cette noblesse condensent la désapprobation amusé du narrateur « ce n’est pourtant pas les ancêtres », les phrases précédentes insistaient sur le prestige de la famille, alors que cette phrase minimise la grandeur de cette famille.

Les modalisateurs dénoncent l’orgueil, l’étroitesse d’esprit, la mesquinerie et l’intransigeance de la ligné des Grimoard.

Dans cette peinture de la noblesse le lecteur ne reconnaît pas la court de belles besognes des dernières années d’Henri II qui composaient l’entourage de la princesse de Clèves.

Mais il devine la satyre du milieu aristocratique et mondain dans lequel se déroule le roman. Conclusion Ce début de roman témoigne des différences de contenus et de projets entre le roman de Radiguet et celui de la « Princesse de Clèves », premier roman classique de la littérature Française.

La noblesse du XX ème siècle et l’héroïne Mahaut d’Orgel ne sont que deux pales copies de leur modèle, ce qu’il n’exclut pas le charme et l’attrait de la réécriture.

Le bal initial de la princesse devient conclusive dans le Bal du comte d’Ogel.

Comme pour mieux signaler le passage d’un rite aristocratique à un rite mondain.. »

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