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Le Balcon, Baudelaire

Publié le 14/04/2013

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LE BALCON XXXVI 1. LECTURE DU POEME 2. BREVE PRESENTATION GENERALE bref résumé du poème Tout d'abord, il faut savoir que ce poème a été écrit durant la rupture de Baudelaire avec sa maîtresse, Jeanne Duval (dont on parlera) et dont de nombreux poèmes, surtout ceux voués à la sensualité, sont inspirés. Baudelaire, dans ce poème, rappelle le souvenir de cet être aimé ainsi que des moments de bonheur éphèmeres qu'il passa avec. Il « chante « en qq sorte vraiment le souvenir de cet amour heureux et de son harmonie. Quelques infos sur Jeanne Duval (image, relation avec Baudelaire) Inspiratrice de ce poème, on étudiera l'ambivalence et l'ambiguité de cette femme dans ce poème. Jeanne Duval fut une femme qui marqua la vie de Baudelaire, une fois entrée dans sa vie elle n'en sortit pas. C'état une femme de couleur ayant des cheveux très noirs, de grands yeux bruns, des lèvres épaisses, des seins provocants etc. Baudelaire la prénommit aussi la « Vénus Noire «. Figurante dans un petit théâtre, on sait qu'elle était sotte, inculte et sûrement illettrée. Elle était pas très morale non plus, elle trompait Baudelaire sans cesse et essayait beaucoup d'obtenir de l'argent de sa part. Malgré cela, Baudelaire, même après avoir définitivement rompu avec elle, continuera à veiller sur elle jusqu'à sa mort. Elle était à la fois coupable, immorale et irrésistible aux yeux de Baudelaire. place du poème dans le recueil Ce poème fait partie de la section « Spleen et Ideal « des « Fleurs du Mal « publié en 1857. Il vient juste après le poème «Duellum « et est suivi de «Le possédé «. (Bien que c'est un poème qui raconte un souvenir harmonieux et joyeux on aurait plutôt tendance à le tendre plus vers l'Idéal que vers le Spleen mais n'oublions pas que Baudelaire l'écrit dans un moment de douleur après sa rupture. Il chante donc le souvenir heureux mais on y sous-entend également la tristesse/douleur de sa fin.) STRUCTURE (reprendre strophe par strophe) 6 strophes, quintils (5 vers en alexandrins), rimes alternées, alternance rimes riches et rimes pauvres. Encadrement de chaque strophe, chaque strophe est enfermée par le premier et le dernier vers qui sont semblables. Strophe 1 Deux visages de la femme : '' mère - maîtresse '' = parallélisme mère = respect '' devoirs ; foyer '' (remonte vers le passé ''mère des souvenirs'') maîtresse = sensualité '' plaisirs ; caresses ; charme des soirs '' (femme désirable) « maîtresse des maîtresses « qui re...
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« n’oub l ions pas que Baudela i re l’écr i t dans u n momen t de dou leu r ap rès sa r u p t u re.

I l chan te donc le souven i r heu reux ma is on y sous-en tend égalemen t la t r is tesse/dou leu r de sa f i n.) S TR U C T U R E ( rep ren d re st rophe p a r st rop he) · 6 st rophes, qu i n t i ls (5 vers en alexand r i ns), r i mes al te r nées, al te r na nce r i mes r iches et r i mes pauv res. · Encad remen t de chaque st rophe, chaque st rophe est enfe rmée pa r le p rem ie r et le de r n ie r vers qu i son t semblab les.

 St rop he 1 · Deux v isages de la femme : '' mère - maî t resse '' = pa ra l lé l isme mè re = respect  '' devoi rs ; foyer '' ( remon te vers le passé ''mè re des souven i rs'') · maî t resse = sensual i té  '' p la is i rs ; caresses ; cha r me des soi rs '' (femme dési rab le) · « ma î t resse des ma î t resses » qu i renvoie à l a B ib le « can t ique des can t iques » (poème d’amou r au cœur de la B ib le) · Ch iasme (effet m i ro i r) '' Mè re/devoi rs – Maî t resse/pla isi rs '' · I l p lace la femme au-dessus de tou t, el le est comme ''supé r ieu re'' (hype rbol ique) · A l l i té ra t ion du son ''s''  rappel le l a sensua l i té E T le souven i r !  St rophe 2 · ' 'soi rs i l l u m i nés '' = i n t i m i té du couple dans u ne a t mosphè re p l u tô t ag réable · ''au balcon'' réfé rence au t i t re du poème : Ba lcon : p ièce d i te ''i n te r média i re'' en t re l ' i n té r ieu r (clos) et l 'ex té r ieu r (ouve r t u re au monde) / on pou r ra i t d i re que Baudela i re est su r son balcon à u ne cer ta i ne hau teur, et observe en quelque sor te son passé, avec u ne cer ta i ne ame r t u me. · '' voi lés de vapeurs roses ''  comme dans u n songe / l 'ad ject i f rose rappelan t la fameuse chanson d'amou r '' la v ie en rose''. · Le poète exclame son bonheu r et la joie qu' i l éprouvai t aux côtés de cet te femme · à nouveau u ne amb iguï té mè re/maî t resse  même st r uc t u re dans les deux ph rases du vers (det/nom/verbe/adj) · '' i mpér issable' '  ma rque l 'é te r n i té, l ' i n f i n i (cf de rn ie r mo t du poème) qqch qu i ne meu r t jama is, le passé est i mpé r issable · '' Nous ''  concerne deux personnes · A l l i té ra t ion '' r'' (rena issance du passé?). »

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