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Le bateau ivre de Rimbaud

Publié le 17/01/2022

Extrait du document

rimbaud

 

 

Arthur Rimbaud (Jean Nicolas Arthur Rimbaud) est un poète français, né le 20 octobre 1854 à, et mort le 10 novembre 1891 à l'hôpital. Rimbaud écrit ce poème alors qu'il va vivre définitivement à Paris, il va y être accueillit par Verlaine. Rimbaud veut se faire connaître des poètes parisiens. Forme

Poème très long de 25 strophes, quatrains, rimes croisées.

On peut divisé ce poème en 4 parties:

1)Les 7 premières §: la libération progressif du bateau

2)§ 8 à 17: expérience de la course (navale), pas de destination

3)§ 18 à 25: la désillusion:

-18 à 21: prise de conscience de le désillusion

-21 à 25: désillusion finale

(Le) Bateau ivre

Rimbaud ne désirait pas l'article, "le" est un déterminant or R voulait garder la généralisation, de plus c un bateau ki n'existe pa

Ce poème peu fair office de suite au "poètes de sept ans", application de l'art poétique (c.f. lettre à Paul Demeny)

Bateau: métaphore de la fuite, du voyage

Ivre: ivresse, sens large: "état d'une personne en proie à une très forte émotion". Elle peut être la conséquence du "lent dérèglement de tous les sens" ou être une référence à Baudelaire qui écrit dans le Spleen de Paris en 1869: "Il faut être toujours ivre. Tout est là. C'est l'unique question. Pour ne pas sentir l'horrible fardeau du Temps qui brise vos épaules et vous penche vers la terre, il faut vous enivrer sans trêve, mais de quoi? De vin, de poésie, de vertu, à votre guise mais enivrez vous!

I)Ivresse, exaltation

II)Déception, désillusion, tristesse

I)L'ivresse

L'énonciation

Situation d'énonciation, l'auteur intervient-il?

1ère pers sing: implication de l'auteur

qui est ce "je"?

"je" est le bateau, l'auteur, et Rimbaud

"je" est souvent sujet de verbes d'action (v1:"descendais", v11:couru)

ds la 2ème partie: "je" au début de chaque strophes (v29,33,37,41,45)

Ce poème est donc la transcription d'une expérience (=pratique personnel de quelque chose)

1)La liberté

Cette expérience est caractérisée par la liberté, cette liberté a été lonten attendu et espéré

a)

v1,2:surprise: "comme(…) (soudain) je ne me sentie plus guidé par les haleurs"

fleuve: cours d'eau ayant un itinéraire immuable et impassible (aucune réaction)

hâler par des chevaux de traits, les chevaux sont sur les rives et tirent les bateaux

Libération dès le premier vers

V8:"les fleuves m'ont laissés descendre où je voulais"

Accélération du rythme

V9:le bateau par en haute mer

Enjambement de "je courrus",v11

Course d'un bateau: intégralité de son itinéraire

M^m dans la tempête le bateau est a l'aise, v13

Eveil maritime:1ère expérience tt a fait accepté par la mer

b)

cette libération se fait avec une certaine violence

v3,4:"des Peaux-Rouges criards les avaient pris pour cibles/ Les ayant cloués nus aux poteaux de couleurs"

liberté au prix d'une certaine violence

"les": les haleurs

"poteaux de couleurs": un totem

la presse, la littérature étaient nourries par la guerre de Cessession à cette époque.

v2 ":" valeur explicative

2)Un sentiment profond de bien-être 

v5: ce bateau ce moque éperdument de son équipage et de sa cargaison (v6)

v8: liberté

aisance, accord avec les éléments (quels qu'ils soient)

v9:"clapotement furieux" oxymore

v13-16: la mer est habituellement menaçante et est vue de façon pacifique m^m qd el s'emballe

v13: la tempête protège cette entreprise maritime/ poétique

v14: le "bouchon" est insubmersible

v13 "éveil": nouvelle/ autre vie

v11: "péninsules démarrées", elles lâchent les amarres

v12:"tohu-bohu triomphants" cris de joie accompagnant le départ du bateau

v17:"plus douce qu'aux enfants la chair des pommes sures" (pomme acide: agréable)

v18:"l'eau verte pénétra ma coque de sapin" intimité entre l'élément et le bateau

la mer purifie ce bateau errant (v19,20), purifie ce poète (dans son entreprise) de tout ce que la société peut lui imposer

v20: "dispersant gouvernail et grappin"

ce bateau ne sait absolument pas ou il av pareil au poète lorsqu'il se fait voyant (rejet)

gouvernail: direction

grappin: indispensable pour s'arrêter en cas de tempête

"inné fable torture" (lettre du voyant)

II)La désillusion

Sentiment commence au vers 69:"Or moi"

"moi": v69,71,74:"moi qui"

prise de conscience de la désillusion

v85:contenu de la désillusion

marquée par le retour a la réalité

v23:"Mais vrai, j'ai trop pleuré!"

champ lexical de la déception: "aubes sont navrantes", "acre amour", "atrices"

images fortes: "aubes navrantes" oppose "éveil maritime"

v91:"torpeurs enivrantes"

v92:"Ô que ma quille éclate", volonté d'arrêter le voyage

"ô que j'aille à la mer": naufrage

espoir, volonté d'anéantissement

rétrécissement de l'espace

v93,94:"une flache (flaque) noire et froide"

Résignation

Marque de la négation: "ne plus"

v97: "je ne puis plus" est reprise par "ni"v99, v100

tout ce que le bateau pouvait faire lui est désormais impossible

flammes: autre sens du mot drapeau

ponton: bateau utilisé comme prison

le bateau ivre était capable de profiter de sa liberté malgré le manque de place, plus d'abstraction

la réalité s'impose à lui "enfant", "papillon de mai": symboles positifs

Optimisme

cette expérience est terminée mais s'est réellement passée

v85: retour des illusions, des visions, "cieux délirants", "archipels sidéraux"

v87,88:sujet:vigueure: avenir du progrès, le poète voit plus loin que le commun des mortels

 

CONCLUSION

on retrouve les trois principes de la poésie rimbaldienne

résignation du bateau comme Rimbaud renoncera 4 ans plus tard à la poésie, "j'ai vu".

+ éléments de l'intro si on veut.

 

rimbaud

« Le Bateau ivre 1 113 Où, teignant tout à coup les bleuités, délires Et rhythmes lents sous les rutilements du jour, Plus fortes que l'alcool, plus vastes que nos lyres 2s Fermentent les rousseurs amères de 1' amour! Je sais les cieux crevant en éclairs, et les trombes Et les ressacs et les courants : je sais le soir, L'Aube exaltée ainsi qu'un peuple de colombes 32 Et j'ai vu quelquefois ce que l'homme a cru voir! J'ai vu le soleil bas, taché d'horreurs mystiques, Illuminant de longs figements violets, Pareils à des acteurs ae drames très-antiques 36 Les flots roulant au loin leurs frissons de volets! J'ai rêvé la nuit verte aux neiges éblouies Baiser montant aux yeux des mers avec lenteurs, La circulation des sèves inouïes, 40 Et l'éveil jaune et bleu des phosphores chanteurs! J'ai suivi, des mois pleins, pareille aux vacheries Hystériques, la houle à l'assaut des récifs, Sans songer que les pieds lumineux des Maries 44 Pussent forcer le mufle aux Océans poussifs! J'ai heurté, savez-vous, d'incroyables Florides Mêlant aux fleurs des yeux de panthères à peaux D'hommes! Des arcs-en-ciel tendus comme des brides 48 Sous l'horizon des mers, à de glauques troupeaux! J'ai vu fermenter les marais énormes, nasses Où pourrit dans les Joncs tout un Léviathan! Des écroulements d eaux au milieu des bonaces 52 Et les lointains vers les gouffres cataractant! Çlaciers, soleil d'argent, flots nacreux, cieux de braises ! Echouages hideux au fond des golfes bruns Où les serpents géants dévorés âes punaises 56 Choient, des arbres tordus, avec de noirs parfums! J'aurais voulu montrer aux enfants ces dorades Du flot bleu, ces poissons d'or, ces poissons chantants.

- Des écumes de fleurs ont bercé mes dérades 60 Et d'ineffables vents m'ont ailé par instants.

Parfois, martyr lassé des pôles et des zones, La mer dont le sanglot fatsait mon roulis doux Montait vers moi ses fleurs d'ombre aux ventouses jaunes 64 Et je restais, ainsi qu'une femme à genoux .... »

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