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Le bestiaire dans l'odyssée

Publié le 05/09/2018

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3°)forte présence du champ lexical de l'échec, de la mort, de la perdition: « accablé » « malheureux » « pauvre de moi » « défaille ». L'ensemble du bestiaire devient alors un obstacle au héros et à l'avancée de son voyage. ON pourrait prétendre qu'il l'initie à la fois à devenir un vrai homme d'une part, mais d'autre part ce même bestiaire lui apprend à se comporter comme toutes ces bêtes qui l'entourent. De cette façon il fait face à une double initiation.

3/valorisation par la mise en échec 1°) A plusieurs reprises, Ulysse a recours au Bestiaire, qui devient une aide permettant de déjouer les desseins que lui réservent les Dieux. Inconsciemment, Les Dieuxfont alors l'éloge de cet homme plongé dans une faune sauvage et hostile. Ces Dieux et bêtes mythologiques (ponctuelles) ont donc beau essayer de le nuire, cela ne fait que valoriser notre héros ( exemple chant XI l'aide de Circée pour entendre le devin l'aidant à déjouer certains piègent) 2°)Exemple du cyclope: Polyphème ayant a priori le dessus séquestre Ulysse. Une fois de plus, le héros se retrouve proche de la fin à cause de cet élément du bestiaire inhospitalier et cannibale. Mais cet épisode ne fait pourtant que mettre en valeur son intelligence d'homme. Les embuches semées par le Bestiaire ne suffisent donc plus à limiter « l'homme »(p.89) dans son avancée. Une partie du Bestiaire montre ainsi la bassesse de l'esprit animal et parfois même sa bêtise (même étymologie que bête c'est à dire manque de discernement, de jugement, de notions les plus communes en somme) 3°)Mise en exergue de la panache humaine: le courage, le désir de vivre, de s'accomplir. Contrairement à certains du Bestiaire étant immortels, rien n'est acquis à l'homme, il a à se faire (Sartre).

le sujet même pourrait se trouver être une antithèse: confrontation subtile et permanente entre les hommes bêtes, les bêtes à l'intelligence d'homme ou encore les hommes assumées dans leur intelligence et les bêtes enfoncées dans leur manque de discernement


« renforce une image animale de lui, puisqu'il se compare à une "chauve-souris".

Il devient donc moins humains quand il est seul.

Ulysse doit attendre que Charybde se décide à "revomir", et il attend longtemps.

L'attente, dans cette situation, montre bien qu'Ulysse n'est pas maître de la situation, il ne peut rien contre ce monstre impitoyable. Les créatures non magiques.

(Kévin) A/ les bêtes nourricières et nécessaires à l'homme 1/ Bœufs , vaches et moutons Rôle important => un rôle nourricier pour Ulysse et ses compagnons et donc vital pour eux .

l'Odyssée dans le Chant 9 , vers 46 à 47 page 143 : "On égorgea sur le rivage force moutons et force bœufs fauves paisibles " .

Le mot " force " = Nombreux animaux morts.=> sauvagerie.

2/ les agneaux Importants dans l'Odyssée .

Présents dans l’épisode du cyclope : nourriture et ruse d’Ulysse qui s’en sert pour sortir de la grotte=>grand nombre => " bondées " : " les étales étaient bondées d'agneaux " .Chant 9, vers 107 ,p 145 .

3/ les mules Les mules =>bête pour tracter de lourdes charges => extrait du chant 6 vers 280 p 107 " les mules aux durs sabots " .

" Durs sabots " =>les mules bêtes faites pour les longues distances sur tous les sols . B/ sacrifice 1) l'épisode de l'invocation de Tirésias Le bélier dans l'Odyssée est un animal très important => qui permet dans le Chant 11 à Ulysse d'invoquer Tirésias.

v.32 page 179 " Réservé au seul Tirésias , un bélier noir sans tâche, le meilleur du troupeau ." C/ les vaches qui provoquent la colère des Dieux Ces animaux sont sacrés et a ne pas toucher=> Les hommes d’Ulysse les mangent =>malédiction chant 9 " On égorgea sur le rivage force moutons et force bœufs fauves paisibles (.....) Zeus nous accabla " =>colère de Zeus=> Registre tragique=> destin tragique du héros dans son aventure. Les animaux à intelligence humaine (Adrien) A/L’intelligence qui distingue les hommes des animaux 1/Le Mythe de Prométhée Il fut jadis un temps où les dieux existaient, mais non les espèces mortelles.

Quand le temps que le destin avait assigné à leur création fut venu, les dieux les façonnèrent dans les entrailles de la terre d’un mélange de terre et de feu et des éléments qui s’allient au feu et à la terre.

Quand le moment de les amener à la lumière approcha, ils chargèrent Prométhée et Epiméthée de les pourvoir et d’attribuer à chacun des qualités appropriées(…)il attribua aux uns la force sans la vitesse, aux autres la vitesse sans la force (…) et il appliqua ce procédé de compensation à tous les animaux(…) Mais quand il leur eut fourni les moyens d’échapper à une destruction mutuelle, il voulu les aider à supporter les saisons de Zeus ; il imagina pour cela de les revêtir de poils épais et de peaux serrées, suffisantes pour les garantir du froid, capables aussi de les protéger contre la chaleur et destinées enfin à servir, pour le temps du sommeil, de couvertures naturelles, propres à chacun d’eux (…) (…)Mais l’homme demeure nu, sans chaussures, ni couvertures ni armes, (…)Alors Prométhée, ne sachant qu’imaginer pour donner à l’homme le moyen de se conserver, vole à Héphaïstos et à Athéna la connaissance des arts avec le feu (…)Il se glisse donc furtivement dans l’atelier commun où Athéna et Héphaïstos cultivaient leur amour des arts, il y dérobe au dieu son art de manier le feu et à la déesse l’art qui lui est propre, et il en fait présent à l’homme, et c’est ainsi que l’homme peut se procurer des ressources pour vivre.

Dans la suite, Prométhée fut, dit-on, puni du larcin qu’il avait commis par la faute d’Epiméthée.

PLATON.

Protagoras.320.321c. 2/Polyphème, le Cyclope, un barbare qui brise le rite d’hospitalité : Chant IX (page149-150) « Es-tu sot, inconnu, ou viens -tu de fort loin, pour m inviter à craindre, à respecter les dieux ?(…) Ce cœur cruel ne me répondit rien mais, sautant sur mes gens il en prit deux d’un coup, et comme des chiots, sur le sol les assomma.

» Le Cyclope se comporte en animal, en hors -la-loi, il ne craint pas les dieux et quiconque le dérangera sera son repas.

Ici le barbarie de Polyphème le distingue nettement des hommes, qui accueillent les voyageurs par hospitalité. B/Les Bêtes à intelligence humaine -Les Sirènes, créature hybride composées d’un corps mi-femme mi-oiseau, dans l’Antiquité Aphrodite remplaça leurs attributs féminins par des pattes et des plumes, en conservant leur visage de jeunes filles car elles auraient. »

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