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Le Cid Acte I scène 4 : L'affrontement des pères (Corneille)

Publié le 18/04/2010

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Mouvements

- (1 à 24) L'éloge du comte - (24 à 36) Une colère crescendo - (36 à fin) Le mépris du comte Analyse

Le comte commence par faire son propre éloge dans une assez longue tirade. Il reprend le mot « exemple «, utilisé par Don Diègue dans la réplique qui précède pour s'opposer à lui et à sa conception d'un modèle pour le prince. Emphase (3-4) estime comparer à une seule de ses journées à la vie de Don Diègue (et 7 et 9), qui prouve la prétention de Don Gormas. Il se peint comme le personnage le plus important du royaume de Castille et manque de cette façon à une importante valeur morale : modestie, humilité. Il s'oppose au singulier face aux autres au pluriel (5-6) et exacerbe enfin sa force ; A lui tout seul, il s'estime plus fort que 2 royaumes. Il utilise des synecdoques et des métonymies qui le mettent en valeur : « ce bras «, « ce fer « et « mon nom «. Il emploie une métaphore (7) qui amplifie encore plus sa force.

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« A - Construction de la pièce : c'est l'intérêt dramatiqueCette scène, en annonçant la nomination de Don Diègue au poste de gouverneur, vient rompre l'union promise entreChimène et Rodrigue.

C'est donc le déclenchement du drame sur lequel sera constituée la pièce.

L'intensité estcroissante tout au long de la pièce et son point culminant est le soufflet du C à DD.

Dés le début le C veuxprovoquer DD tandis que ce dernier désire éviter les gestes et les paroles qui rendraient impossible le mariage entreles enfants.

Mais progressivement, toutes les considérations cèdent aux exigences de l'honneur (avec l'adverbe «toutefois ») B - Construction des perso : intérêt psychologiqueCette scène met en relief l'orgueil progressif du comte ; en soulignant le défaut de ce perso, Corneille prépare lespectateur (du XVIIe à comprendre, accepter et admirer le geste de Rodrigue.

Cette scène expose la « morale despères », leur code d'honneur.

Elle ouvre une lutte à mort pour des conceptions aristocratiques différentes.

DD et leC deviennent rivaux.

Ce qui est en jeu c'est le respect de l'autorité royale (enjeu fondamental au XVIIe, notammentaprès la Fronde)Conception de DD : respect absolu de l'autorité royaleConception du C : le roi peut se tromper comme tt les hommes, il ne se considère plus comme un sujet. C - La parole en scène : intérêt stylistiqueCette scène repose sur des sentences (jugement, verdict).

On pense ici à la formation de C et à sa connaissancedu discours juridique ; La structure de cette scène utilise également les reprises lexicales (répétition d'un mot) pourenchaîner les répliques (« exemples », « choix », « services »).

Ces reprises construisent les conceptions morales etla conception de l'autorité royale (valeur, actes, choix du roi).

Après l'amplification des répliques, C utilise lastichomythie (juste avant le soufflet) vers par vers entre 2 personnages qui traduit une situation tendue ouconflictuelle.

Ici, cette sticho permet de traduire un affrontement verbal et s'achève par un affront physique.

Lescrescendos dans cette lutte est marqué par le jeu sur la notion de mérite, qui apparait dans les 2 premiers vers (dela sticho) et dans les deux derniers, ce qui l'encadre. Sujet désiré en échange : http://www.devoir-de-francais.com/commentaire-corneille-acte-scene-10640-5559.html. »

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