Le Combat Des Lumières: « Philosopher, c'est secouer le joug de l'autorité »
Publié le 16/07/2012
Extrait du document
La domination politique, est au XVIIIème, critiquée par les philosophes. Ceux -ci dénoncent les formes dans lesquelles celles-ci se développent. Que ce soit en ce qui concerne l'intolérance monarchique ou l'esclavagisme, les exagérations de la domination politique s'accentuent. De ce fait, les philosophes y attachent une grande importance. L'esclavage Au siècle des Lumières, l'esclavage y est très présent. Prisonnier de guerre ou individus les plus pauvres de la société, les esclaves sont réduits à des outils de travail ou des objets du grand commerce. Les esclavagistes sont durement critiqués par Les Lumières. La question de l'assujettissement est très souvent soulevée au XVIIIème siècle ; Voltaire dans son oeuvre Candide, dénonce l'esclavage surtout dans le chapitre XIX intitulé « le nègre de Surinam «. Il y dénonce la maltraitance des esclaves en appuyant son argumentation sur des faits réels et authentiques sur la condition esclavagiste de l'époque. Il semble qu'il a ajouté cet épisode tardivement, peut-être sous l'influence de l'ouvrage De l'Esprit de d'Helvétius et des articles « esclaves « et « esclavage « de l'Encyclopédie
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III- Dépassement du problème.
La citation n'admet néanmoins qu'une grande partie de l'esprit des Lumières face à l'autorité.
Ces derniers gardent néanmoins certaines coutumes pour ainsi garderune certaine organisation sociale.
Les philosophes ne dénoncent pas toutes les formes d'autorité quelles soient religieuses ou politiques.
En effet, ce sont surtout lesabus de pouvoirs qui sont remis en cause.
Sur le plan religieux, rares sont les philosophes qui ne sont pas déistes.
Ils révèlent une certaine attirance pour la croyance en un Dieu mais ne s'attachent pas pourautant à croire à une révélation.
Donc, on peut constater notamment dans l'oeuvre de Voltaire, Candide, au chapitre XVIIIème qui s'intitule « pays de l'Eldorado » oùla religion est le déisme et que tous les habitants sont prêtres.Sur le plan politique, les philosophes des lumières acceptent certaines conditions de la domination gouvernementale, pour ainsi ne pas conduire la société à uneanarchie, à un désordre social, qui rendrait le peuple incontrôlable par l'extrême diversité des idées humaines.
Montesquieu illustre cette notion par son oeuvreintitulée l'Esprit des lois écrit en 1978.
Il y analyse les lois et propose une définition des trois gouvernements ; le gouvernement républicain ou le pouvoir est entre lesmains du peuple, le gouvernement monarchique où le pouvoir est rendu au roi et enfin le gouvernement despotique fondé sur la crainte et la tyrannie.
Montesquieu,adopte un certain ordre politique pour lutter contre une anarchie éventuelle.
Conclusion
La citation nous permet donc d'établir certaines réflexions envers ce mode de pensée révolutionnaire du XVIIIème siècle qu'est les Lumières.
En effet, nous noussommes penchés sur cette nouvelle aventure d'esprit et cette volonté de liberté d'expression qu'incarne les philosophes de cette époque malgré une véritableopposition morale politique et religieuse.
Malgré la censure et le manque de tolérance, les penseurs s'engagèrent à revendiquer de façon pratiquement clandestine, lesabus d'autorité de la domination politique et religieuse.Cependant, la citation fait abstraction à certains points essentiels de leurs mouvements de pensée.
En effet, ces derniers ne sont pas si réticents face à toute formesd'autorités.
Ils y acceptent certains principes qui permettent de garder le calme social.
Principalement réduits par leurs volonté d'expression, ceux-ci sont tout demême présents et sérieusement appliqués.La philosophie des lumières ne s'attarde donc pas à une seule pensée mais au contraire ont tendance à garder une certaine maturité et quelques sages attitudes face àl'autorité.
Néanmoins quelle soit politique ou religieuse, elle est restée une opposition très forte aux philosophes et au peuple.
De ce fait, les défenseurs de la liberté,ont dans un but précis qui est à l'origine de cette union des lumières, une volonté de faire réfléchir et agir le lecteur.
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