Devoir de Philosophie

Le dormeur du val

Publié le 20/09/2014

Extrait du document

1èreL Commentaire littéraire pour le 28/04/2014 La période d'activité d'Arthur RImbaud se situe entre ses 15 et 20 ans, il est alors un écrivain avec un talent éttonant et colossal. Il arrête subitement l'écriture afin de mener une vie d'aventure qui le guidera jusqu'en Etiopie. Lors d'une fugue en 1870, durant le conflit franco-prussien, le jeune homme est confronté à à l'horreur de la guerre. Poussé à écrire afin d'exprimer sa révolte contre le massacre de la jeunesse, il rédige le receuil Poèsie où nous trouvons Le Dormeur du Val. Rimbaud y mêle différents thémes, une nature maternelle et acceuillante, la répulsion de la mort et la tendresse ici à la l'égard du plus malheureux. Ce sonnet repose sur une chute poignante qui rompt le lyrisme des 13 vers précédents, une relecture est alors nécessaire. Tout au long de notre commentaire, nous essaierons de montrer comment Rimbaud organise Le dormeur du Val sur une opposition entre la description d'une nature fascinante et la réalité cruelle du sommeil de la mort. Tout d'abord nous analyserons la nature dynamique décrite par le poéte, puis le contraste que Rimbaud met en place entre la nature et le soldat. Rimbaud effecture une approche lente, tel un zoom, sur le soldat. Au cours de cette apporche, le poéte nous décrit un cadre naturel, favorable à la sieste. Présente tout au long du poéme, la nature l'est notamment dans le premier quatrain, qui représente la description du pays...

« personnifiée, "chante une rivi ère" (vers 1); "la montagne fi ère" (vers 3); "berce­le" (vers 12). La   personnification est utilis ée afin de donner  à la nature des atributs et une attitude humaine , ici   nous pensons  à une m ère­nature/protectrice. De plus, "berce" renforce la protection et rappel   l'image du "lit vert". Dans ce cadre presque paradisiaque, aucune pr ésence animale n'est   ressentie, il n'y a pas d'oiseaux qui sifflent en haut des arbres, ou bien d'abeilles buttinant des   fleurs. Seulement un soldat endormi et dont les contrastes avec la nature se font de plus en plus   nombreux tout au long du sonnet.  Tout comme la nature, le soldat est jeune, imbriqu é dans celle­ci par la pr éposition "dans"   (vers 6, 7, 8, 9, 13) ils ne font plus qu'un, le jeune homme semble profiter de ses bienfaits. Et   comme il est d écrit dans un second temps, il est le deuxi ème personnage du sonnet. D écrit   physiquement, le soldat nous est inconnu. Comme la nature, un zoom est  éffectu é sur le soldat,   nous avons une vision g énérale "un soldat jeune" donc nous imaginons un soldat de la t ête au   pied, debout, puis Rimbaud avance d'un coup vers la bouche, puis revient sur la t ête et nous   tournons vers la nuque pour enfin s'apercevoir que celui­ci est allong é. D écrit tel un abandon total   de sa personne, le soldat semble confortable et endormit profond ément. Mais c'est au dernier vers   que nous nous rendons compte que le soldat n'est pas endormit mais mort, bien que plusieurs   é léments pouvaient nous renseigner sur son  état "p âle" au vers 8, "il a froid", vers 11, "ne font pas   frissoner ses narines" vers 12 et enfin "la main sur la poitrine" au vers 13 qui est souvent   repr ésentatif de la mort. Bien que le sommeil est en r éalit é la mort, celle­ci est tout de m ême   sommeil mais infini, son champs lexical abonde le texte et r éveille la sensibilit é du lecture,   "dormeur" dans le titre, " étendu" (vers 7), "lit" (vers 8), "somme" (vers 10), "berce" (vers 11) et le   verbe "dort" est r épété 3 fois. C'est donc apr ès la lecture du derniers vers et une relecture par la   suite, que nous percevons l'isotopie de la mort et la comparaison " à un enfant malade" (vers 10),   nous avons aussi l'allusion  à la p âleur (vers 8) de la peau du jeune soldat ainsi qu' à sa froideur   (vers 11), les gla ïeuls pr ésents sont en g énéral des fleurs mortuaires, celles du deuil. Nous   n'avons pas besoin du terme "mort" pour nous assurer que le soldat n'est plus de ce monde, c'est   ing énieux de la part de Rimbaud. Nous le savons gr âce  à l'indication des "deux trous" (vers 14)   qui ont surement  étaient caus és par deux balles. Celles­ci, rompent avec le lyrisme des vers   pr écedents, les "trous" sopposent au "trou de verdure" tout comme "rouge", symbolisant l'arr êt de   la vie, la mort,  s'oppose au "vert" qui lui sugg ére le commencement, une fraiche et nouvelle. . »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles