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LE DRAME ROMANTIQUE AU XIXe SIÈCLE: HUGO, MUSSET ET VIGNY

Publié le 21/02/2012

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Après les émotions vécues de la Révolution, le théâtre revient à l'ordre, au calme. Peu à peu, tandis que la tragédie épuise ses derniers efforts, l'exemple de l'étranger et le mélodrame préparent le drame romantique. Bien que mal engagée par les "règles" de la préface de Cromwell, la bataille romantique est gagnée apec la Première d'Hernani (1830), et aboutit à la libération définitiPe du théâtre sérieux.

a) Persistance de la tragédie classique :

Grâce à la faveur de Napoléon Ier, puis des rois, pour les chefs-d'oeuvre de Corneille et de Racine, et même de Voltaire, la tragédie classique survit ; elle est servie par de très grands acteurs : Talma, Mlle Georges, Mars, Rachel. Si bien que de nouveaux auteurs se risquent dans ce genre, que soutiennent les conservateurs en politique comme en littérature, par admiration exclusive pour le Grand Siècle: d'où les succès, à la veille du Romantisme, de Népomucène Lemercier et de Casimir Delavigne...

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« c) On s'empresse aux melodrames des Boulevards : ils con- naissent une Celle vogue, Beryls par des acteurs comme Fre deric Lema Bre, que le Boulevard du Temple molt le surnom de a Boulevard du Crime D, par allusion a l'action violemment pathetique, souvent sanglante, qu'ils presentent ; on 37 voit le hems fatal, le bandit genereux et au fond honnete homme, le traftre abominable puni, a la fin, de ses crimes : les larmes des spectateurs des places a bon marche (le Pencils) se malent au rire.

Victor Ducange (1783-1833), Joseph Bouchardy (1810- 1870) ; Felix Pyat(1810-1899) ; Adolphe Dennery (1811-1890), connaissent ainsi de brillants succes. Naissance du drame romantique :11 ne reste plus qu'un pas a faire pour avoir un grand theatre serieux en dehors de la tragedie : it faut donner une valour litteraire au melodrame, en justifier l'existence sur le plan theorique et lui ouvrir les theatres distingues. I.

- Las gTUDES TRIIORIQUES. Cola commence par tine double attaque contre la tragedie : - celle de l'Italien Manzoni : Lettre sur les Unites, - cello de Stendhal dans son Racine et Shakespeare, oft celui-ci declare impossible d'interesser encore un spec- tateur moderne en gardant le cadre des unites. La preface de Cromwell Mais c'est la preface de Cromwell (1827) de Victor Hugo qui marque, si l'on peut dire, l'insurrection des ecrivains contre la tragedie.

Car c'est bien Victor Hugo finalement qui, fern de theatre depuis la prime adolescence (voir p.

271), et persuade qu'on ne peut battre le classicisme que sur son propre terrain d'election, va formuler le premier une theorie du drame romantique ; it le fait dans la preface d'un drama injouable par ses dimensions, si bien qu'on a l'impression qu'il a ecrit le drame pour la preface OA& que la preface pour le drame. Le point de depart : Adroitement, Hugo se fait fort de partir d'un premier fait incontestable : les trois Ages de la litterature : - d'abord lyrique avec la Bible, c) On s'empresse aux mllodrames des Boulevards : Ils con­ naissent une telle vogue, servis par des acteurs comme Fré­ déric Lemaitre, que le Boulevard du Temple reçoit le surnom de « Boulevard du Crime », par allusion à l'action violemment pathétique, souvent sanglante, qu'ils présentent ; on y voit le héros fatal, le bandit généreux et au fond honnête homme, le tratlre abominable puni, à la fin, de ses crimes : les larmes des spectateurs des places à bon marché (le Paradis) se mêlent au rire.

Victor Ducange (1783-1833), Joseph Bouchardy (1810- 1870) ; Félix Pyat(1810-1899) ; Adolphe Dennery (1811-1890}, connaissent ainsi de brillants succès.

Naissance du drame romantique : Il ne reste plus qu'un pas à faire pour avoir un grand théâtre sérieux en dehors de la tragédie : il faut donner une valeur littéraire au mélodl'ame, en justifier l'existence sur le plan théorique et lui ouvrir les théâtres distingués.

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- LES ÉTUDES THÉORIQUES.

Cela commence par une double attaque contre la tragédie : - celle de l'Italien Manzoni : Lettre sur les Unités, - celle de Stendhal dans son Racine et Shakespeare, où celui-ci déclare impossible d'intéresser encore un spec­ tateur moderne en gardant le cadre des unités.

La préface de Oromwell : Mais c'est la préface de Cromwell (1827) de Victor Hugo qui marque, si l'on peut dire, l'insurrection des écrivains contre la tragédie.

Car c'est bien Victor Hugo finalement qui, féru de théâtre depuis la prime adolescence (voir p.

271), et persuadé qu'on ne peut battre le classicisme que sur son propre terrain d'élection, va formuler le premier une théorie du drame romantique; il le fait dan:; la préface d'un drame injouable par ses dimensions, si bien qu'on a l'impression qu'il a écrit le drame pour la préface plutôt que la préface pour le drame.

Le point de dépa1't : Adroitement, Hugo se fait.

fort de partir d'un premier fait incontestable : les trois âges de la littérature : - d'abord lyrique avec la Bible,. »

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