« Le genre humain, menacé par sa puissance même, se trouve aujourd'hui devant un lourd défi à surmonter. »

« — nature: tracteur, périscope, télescope, microscope, pesticides... — espace = trains, autos, motos, grands paquebots, sous-marins, avions, hélicoptères, fusées — temps: phonographe, électrophone, magnétophone, cinéma, télévision, téléphone, télégraphe^... — vie quotidienne: machine à laver, aspirateur, fer électrique, robots de cuisine — médecine: citer de multiples exemples. — société: sécurité sociale, retraite, loisirs, congés payés — esprit: lutte contre analphabétisme, égalité femmes/ hommes, instruction obligatoire • Tous ces progrès sont indéniables. Voir Le Mondain (Voltaire) et combien plus encore depuis ? • Alors pourquoi ne pas continuer à croire en la puissance humaine ? • —> ce «défi» dont parle Simon, cette «pente invaincue d'un paysage inimaginable » toutes les découvertes quirestent encore et toujours à faire. • Un genre humain appelé à aller toujours plus loin ? II - Et la menace de cette puissance même ? n'est-elle pas le vrai défi à surmonter ? • Mais l'homme a cru que, plus il serait éclairé, plus le monde serait heureux. • —> utopie de la «cité des hommes», ce XVIIIe siècle qui a cru que la vertu, et donc le bonheur iraient de pairavec les « Lumières ». • Ces espoirs et enthousiasmes se multiplient au XIXe siècle, siècle par excellence des Sciences.

• Ils se doublaient de croyances humanistes héritées des «philosophes» du siècle précédent. —> phalanstère.

—> marxisme. —> divers systèmes moraux ou sociaux (exemple : « la laïque »/) (écoles normales d'instituteurs) qui une foisappliqués donneraient le bonheur. Exemple : l'instruction généralisée ferait non seulement progresser le savoir, mais aussi le jugement, donc lasagesse. • Or le XXe siècle a lentement sapé ces rêves. • D'abord par deux guerres mondiales : a) — la « der des der » (dernière !) = 14-18 : on pensait qu'on se battait pour qu'il n'y ait plus jamais de guerre ! — la guerre est la plaie majeure de l'humanité; or, elle portait en elle non les germes du progrès en entraînant ladisparition des conflits, mais l'inverse, car elle entraîna : — la disparition de certaines élites, — la disparition de croyances vivifiantes en certaines valeurs (relire A l'Ouest, rien de nouveau de E.M.

Remarque). -> même si elle fut accompagnée d'acquisitions positives (avance du statut social des femmes), elle aboutit à de profondes mutations de société qui ne furent pas toujoursbénéfiques... — surtout elle portait en elle le germe d'une autre guerre : b) guerre de 40-45 > nazisme > désir allemand de revanche > stupéfaction douloureuse en Allemagne à la signaturede l'armistice de 1918, alors qu'elle ne se jugeait pas vaincue. — Que peut dire l'humanité de ses comportements et inventions en 40-45 :. »