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Le goût de la lecture

Publié le 18/03/2020

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ménages plongés dans la misère, parce que le père passe au cabaret la soirée du dimanche au lieu de faire ou d’écouter, l’hiver au coin du feu, l’été dans le jardin, une lecture qui intéresserait toute la famille !

G’est ainsi pourtant que les choses se passeront bien souvent, si l’instituteur n’arrive pas à faire regarder un bon livre comme un excellent ami. Il atteindra certainement ce but si désirable, s’il sait choisir des ouvrages de lecture très intéressants, s’il s’attache à lire lui-même et à faire lire avec une intonation convenable, et si, de plus, il se donne la peine d’expliquer tout passage obscur pour ses jeunes auditeurs.

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« çons.

C'es t que cet enfant accomplit un travail person ­ nel qui laisse beaucoup plus de traces dans son esprit, que le tra vail dans lequel il aurait été aidé par une per­ sonne étrangè!'e .

Il ne retient pas, il est vrai, tout ce qu'il lit, et l'ouvrage qui l'amuse ne renferme pas tou ­ jours autant de bons ens eignements que ses livres de classe; néanmoins, que de choses se grav ent dans sa mémoire que le maitre, avec toutesa bonne volont é, ne pourrait lui apprendre! Ses lectur es lui facilitent l'élude de toutes les parties du programme , ma is surtout de la langue française .

Généralement, dans une classe, l'é­ lève qui rédig e le mieux est celui dont le maJtre peu t dir e : « Cet enfant aime la lectur e; il emprunte des li­ vre s à la biblioth èque.

>> Si, au contraire, un enfant n'a pas le goût de la lec ­ tur e,qu'arrive -t-il lorsq u'ilaquitté fécole?Il ne lit plus, et fatalem ent il oubli e le peu qu'il a appris, tandis que qu elqu es pages lues de tem ps à autre, pour peu qu'elles soient bien choisies, augmenteraient continuellement la somme de ses connais sances .

Il est vrai qu'une circonstance impr évue peut faire naître un goût qu e l'institut eur n'a pas réussi à dév elop­ per .

:Mai s n'est-il pas à cra indre que le livre qui aura si viv ement intéressé un jeune homm e ne $Oit un ro­ man de peu de valeur littéraire ou morale? Autan t une lecture saine est utile, autant la lecture d'un ou­ vrage malsain peut être dangereuse.

Or, le meilleur préservatif contre les livre s mauvais ou futiles, c'es t l'habitude d'en lire de bons.

Cette habitude, si favorable à l'instruction personnelle d'un jeune homme, lui procure en outre une distraction peu coûteuse, bien préférable néanmoins à celles qu'il pourrait chercher hors de la maison paternelle.

Que de 3.. »

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