Le libertinage érudit au 17ème siècle
Publié le 05/01/2013
Extrait du document
Le personnage de Dom Juan, dans la pièce de théâtre de Molière, nous est montré comme un libertin
pour deux raisons :
D’abord c’est un libertin envers les moeurs, plus particulièrement envers le mariage. Il transgresse
presque toutes les règles que l’église a dictées. D’abord, il veut conquérir Done Elvire. Il la fait quitter le
couvent dans lequel elle se trouvait, et à cause de Dom Juan, elle rompt son voeu qui la liait à Dieu par sa
faute. Puis, après que Dom Juan l’ait épousée, il la quitte, ce qui est encore une offense vis-à-vis de la
religion et des coutumes sacrées du mariage. Ensuite Dom Juan essaye d’enlever une jeune fiancée,
mais son plan échoue. Après, il tente de séduire deux paysannes, Charlotte et Mathurine, auxquelles il
promet aussi le mariage, et transgresse une fois de plus les règles. Dom Juan se justifie envers
Sganarelle en disant que « tout le plaisir de l’amour est dans le changement. «. On voit là que le seul but
qu’il cherche à atteindre est son plaisir, et pour obtenir ce
plaisir, il n’hésite pas à transgresser les règles, ou à blasphémer.
«
être interdit après une seule représentation.
C’est seulement en 1669, après la réécriture de la pièce que
le roi va l’autoriser.
En 1665 aussi, Molière écrit Dom Juan, qui est aussi critiqué par les dévots, surtout
pour les propos blasphémateurs tenus par Molière au travers de Dom Juan, mais les dévots n’arriveront
pas à interdire cette
pièce.
On dit aussi que Molière a suivi l’enseignement de Pierre Gassendi, un grand libertin du XVIIe siècle, ce
qui aurait pu influencer sur sa manière de voir le monde et la religion.
Pierre Gassendi :
Pierre Gassendi est un philosophe et un astronome qui a vécu au XVIIe siècle.
Né en 1592 et mort en
1655, ce libre-penseur est célèbre surtout car il essayait de concilier la science avec l’Eglise.
Mais les
chrétiens n’ont jamais voulu l’écouter.
Durant toute sa vie, il a fait des recherches d’astronomie, il prend
même contacte avec Galilée pour le soutenir dans ses recherche sur l’univers et le défendre face à
l’Eglise.
Durant toute sa vie, Pierre Gassendi est resté fidèle à la foi chrétienne et à Dieu.
C’était donc surtout un
libertin intellectuel.
Cyrano de Bergerac :
Cyrano de Bergerac (1619-1655) est un libertin érudit.
Tout comme Molière, il a écrit des pièces de
théâtre, et toujours comme Molière, il a critiqué l’Eglise catholique au travers de ses œuvres.
Mais ce qu’il
critiquait, c’était surtout les injustices sociales qu’il y avait à son époque.
Il critiquait aussi l’Eglise parce
qu’elle disait que la terre, et donc les hommes, était le centre de l’univers.
Cyrano de Bergerac a aussi été un disciple de Pierre Gassendi.
Théophile de Viau :
Théophile de Viau est un poète (a aussi écrit quelques pièces) né en
1590 et mort en 1626.
C’était aussi un libertin, et il le montrait dans ses poèmes.
Suite à quelques
poèmes qui ont déplus au Père Garasse, qui était un inquisiteur, il est d’abord exilé de la France.
Puis,
quand il revient, il échappe de justesse au bucher, mais il passe 2 ans en prison.
Rapports entre Dom Juan et le Libertinage :
Le personnage de Dom Juan, dans la pièce de théâtre de Molière, nous est montré comme un libertin
pour deux raisons :
D’abord c’est un libertin envers les mœurs, plus particulièrement envers le mariage.
Il transgresse
presque toutes les règles que l’église a dictées.
D’abord, il veut conquérir Done Elvire.
Il la fait quitter le
couvent dans lequel elle se trouvait, et à cause de Dom Juan, elle rompt son vœu qui la liait à Dieu par sa
faute.
Puis, après que Dom Juan l’ait épousée, il la quitte, ce qui est encore une offense vis-à-vis de la
religion et des coutumes sacrées du mariage.
Ensuite Dom Juan essaye d’enlever une jeune fiancée,
mais son plan échoue.
Après, il tente de séduire deux paysannes, Charlotte et Mathurine, auxquelles il
promet aussi le mariage, et transgresse une fois de plus les règles.
Dom Juan se justifie envers
Sganarelle en disant que « tout le plaisir de l’amour est dans le changement.
».
On voit là que le seul but
qu’il cherche à atteindre est son plaisir, et pour obtenir ce
plaisir, il n’hésite pas à transgresser les règles, ou à blasphémer.
Mais Dom Juan n’est pas seulement un séducteur avide de conquêtes, c’est aussi un libre-penseur qui
pratique le libertinage philosophique et intellectuel.
Dom Juan ne croit pas du tout en Dieu, ce qui est rare
pour son époque, « il ne croit qu’en deux et deux sont quatre et en quatre et quatre sont huit ».
De part.
»
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