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Le Loup et le Chien-analyse

Publié le 06/06/2015

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Le Loup et le Chien Jean de la Fontaine Le Loup et le Chien  est une fable de Jean de la Fontaine publiée en 1668 dans le Livre I  des Fables. La Fontaine était un auteur célébré du 17e siècle, son oeuvre principale est Les  Fables, qui était élargi et publié au cours du dernier quart du 17e siècle. Selon l'idée de plaire et  instruire les fables servaient entre autres à l'éducation du Dauphin auquel elles son aussi dédiées.  Cette fable nous parle du Loup, qui est libre mais pauvre et du Chien qui mène une vie  confortable mais est serviteur de l’homme. On apprend les avantages de tous les deux modes de  vie grâce aux argumentations des personnages, mais la situation finale est la même que celle du  début. Bien que tous les deux avaient l'opportunité de la changer, aprés tout ils préférent leur  mode de vie du début. On peut donc se demander sûr la conception du bonheur de La Fontaine et  la maniėre dont il nous la communique. On verra comment les animaux deviennent des hommes,  quelle est la conception du bonheur des deux personnages et finalement la morale du texte. Comme le titre nous le suggère, cette fable suive l’histoire de deux animaux, mais ces  animaux sont personnifiés pour mieux parler au lecteur­ l’homme. L’aspect le plus frappant de  l’anthropomorphisme est le fait que tous les deux parlent. La parole, plus précisément le discours  direct, a un rôle très important. Le dialogue ajout de vivacité à l'histoire et occupe plus qu'une  moitié des vers (26/41). C’est ainsi grâce au dialogue qu’on apprend la plupart d’informations et  le dénouement final. Comme chez les hommes, la parole leur sert pour l’échange des  informations v.22 “Que me faudra­t­il faire ?” mais aussi pour influencer l’autre v. 21 “Suivez-moi : vous aurez un bien meilleur destin.” et même le manipuler comme le fait le Chien quand il  flatte le Loup v. 13 “beau sire” ou quand il lui ne dit pas toutes les conditions de sa vie v. 33 “  Qu'est­ce là ? lui dit­il. – Rien. – Quoi ? rien ? – Peu de chose.” On peut dire qu'il maitrise bien  l'art de l'argumentation­ il utilise des questions oratoires (v. 19), souligne les avantages de son  mode de vie, montre les désavantages de celui du Loup et lui donne des conseils, voire ordres  comment faire: "quittez les bois" v.15, "suivez­moi" v. 21. Tous les deux maitrisent la parole  comme les hommes.

« quand il  flatte le Loup v.

13 “beau sire” ou quand il lui ne dit pas toutes les conditions de sa vie v.

33 “  Qu'est­ce là ? lui dit­il.

- Rien.

- Quoi ? rien ? - Peu de chose.” On peut dire qu'il maitrise bien  l'art de l'argumentation­ il utilise des questions oratoires (v.

19), souligne les avantages de son  mode de vie, montre les désavantages de celui du Loup et lui donne des conseils, voire ordres  comment faire: "quittez les bois" v.15, "suivez­moi" v.

21.

Tous les deux maitrisent la parole  comme les hommes. Une autre manière du rapprochement des personnages au monde humain est leur  comportement en général.

On voit que les actions de tous les deux sont réfléchîtes.

On lit que le  Loup voudrait bien attaquer le Chien (v.

4­5), mais se rend compte de sa propre faiblesse (v.

9) et  la force du Chien et donc se décide à ne pas entrer dans un conflit.

Au lieu il de cela, il "l'aborde  humblement" v.10 et même "lui fait un compliment".

De même le Chien fait un geste poli et  flattant quand il appelle le Loup "beau sire" v.13 malgré son apparence loin de noblesse (v.

1).  Mais à la différence du Loup, il ne le fait pas pour s'assurer la sécurité mais pour avoir son  attention quand il lui explique les avantages de sa condition (v.27­29) et le persuade (v.

30).  Néanmoins quand le Loup apprend toutes les conditions, il refuse strictement et sans devoir y  réfléchir (v.

39) et on apprend même que „à ce prix, il ne voudrait ni un trésor" v.40 Ce refus  nous montre que le Loup a une échelle des valeurs sacrée, ce qui est aussi un aspect de  comportement humain.

En plus, le Chien et le Loup se vouvoyent, ce qui est une marque de  politesse. Mais même si quelque chose parle et ses procédés internes sont pleins d'humanité, il n'est  pas forcément considéré humain.

Cela n'est pas le cas ni pour le Loup ni pour le Chien, par toute  la fable on peut voir des expressions qui appartiennent au monde humain.

Premièrement les  appellation qui sont non seulement humaines, mais même titres comme "sire" v.

13 ou "maître" v.  41 exprimés par les personnages et aussi le fabuliste.

De même la rixe potentielle est nommée . »

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