« beauté de la forme et ses effets.

L’effusion lyrique est rejetée au profit du travail de l’écriture.

Les parnassiens réagissent contre le romantisme en prônant l’art pour l’art.

Verlaine, Rimbaud et Mallarmé rejette cette forme poétique subjective trop fade à leur gout.

Mallarmé par exemple prône la « disparition élocutoire du poète » alors que pour Rimbaud « je est un autre ».

Mais le lyrisme sort renforcé de cette succession de remise en cause.

Les symbolistes vont ainsi se lancer à la poursuite d’un art total ayant l’opéra pour modèle en réaffirmant l’alliance du lyrisme et de la musique.

Les surréalistes, eux, prône à l’image d’André Breton dans Amour fou en 1937 « le comportement lyrique » qui doit obéir à l’inconscient. Conclusion Le lyrisme est un registre majeur de la littérature.

Il a fortement marqué la littérature française du Moyen-âge au XXème siècle.

IL s’est particulièrement développé au sein de la poésie, genre éminemment musical.

Le lyrisme se fonde sur l’expression de la subjectivité permet donc à l’auteur de se livrer, de faire partager se sentiments.

Bref, le lyrisme a une dimension profondément humaine.

Ceci explique certainement son déploiement exceptionnellement riche dans la littérature et sa popularité.

Cependant, le lyrisme ne se cantonne pas au genre de la littérature mais est logiquement bien présent dans celui de la musique.

Ainsi, on considère également le lyrisme comme l’art de faire chanter avec expressivité.

On désigne d’ailleurs généralement un chanteur d’opéra comme un chanteur lyrique.. »