« Le mal » Arthur Rimbaud

« Strophe 2 : Quatrain écrit en alexandrins (rimes croisées). « folie épouvantable » v5  périphrase pour désigner la guerre. « un tas fumant » v6  métaphore qui montre l’oubli de l’individu. « dans » v7  opposition avec l’endroit où devrait être normalement le soldat. Opposition de « broie » v5 et « joie » v7 marquée par la rime. V8  la nature est dîtes « sainte ».

C’est un paradoxe qui a pour but de provoquer la religion. Strophe 3 : Tercet écrit en alexandrins (rimes embrassées avec le second tercet). « un Dieu » v9  Rimbaud provoque la religion en disant qu’il n’y peut être pas qu’un dieu et que le christianisme n’est pas la religion centrale (remise en cause de l’Eglise catholique). « rit » v9  cela nous montre que Dieu est heureux comme ça, qu’il aime vivre dans l’opulence. « Des nappes damassées » v9 « des autels, à l’encens, aux grands calices d’or » v10  champs lexical du luxe.

Dénonciation de la richesse de l’Eglise.

Le rejet nous montre un certains étalement des richesses. « Bercement des hosannah » v11  métaphore ironique car, par définition, « hosannah » veut dire « sauve-nous » donc représente des cris, des pleurs. « s’endort » v11  l’Eglise ne réagit pas. V11  allitération en « s » qui nous montre que tout glisse tranquillement pour l’Eglise. Strophe 4 : « et se réveille » v12  cela montre que quand il y a de l’argent à la clé, l’Eglise se réveille. « dans l’angoisse » v13  rejet qui nous montre que pendant que certains angoisse d’autre vivent paisiblement sans se soucier de ce qui les entoure. « Bonnets noirs » v13  leurs proches sont déjà morts. « un gros sou » v14  Cela montre que ces personnes vivent dans la misère car ils n’ont qu’un seul sou.

Et ce sou, ils vont le donner à l’Eglise pour payer le salut des âmes. « leur mouchoir » v14  cela montre toute la tristesse de ces femmes qui ont pleurés. Conclusion : Rimbaud exprime sa révolte par des oppositions qui soulignent l’injustice de son époque.. »