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Le malade imaginaire, acte II, scène 10 (Molière)

Publié le 03/05/2012

Extrait du document

I/ La comédie dans la comédie

 

Toinette joue la comédie de la médecine pour désabuser Argan.

 

1)      Le costume

 

Ce costume suffit pour être pris pour un médecinà l’apparence suffit.

 

L’apparition de Toinette en médecin pour renforcer l’illusion du théâtre dans le théâtre. De même (l.3)« cela est admirable «à illusion confirmé par la crédulité d’Argan. Toinette dit (l.9)« je vois monsieur, que vous me regardez fixement «à introduit la justification de Toinette sur son âgeà renforcement de l’illusion théâtrale et éloge de la médecine car elle conserve mais c’est ironique dans la bouche de Toinette.

 

Rire exagéré de Toinetteà valeur hyperbolique, âge très avancé pour l’époque.

(l.17)« un beau jeune vieillard «à cet oxymore renforce l’illusion théâtrale.

 

« 4) Béralde va dans le sens de Toinette (l.119)« Voilà un médecin qui paraît fort habil e »  détourner Argan (l.121)« Tous les grands médecins sont comme cel a »  détourne Argan de la médecine 5) La comédie atteint son but (l.111)« Cela n’est pas pressé » pour la 1 ère fois, Argan est réticent a une prescription médicale.

(l.120)« il va un peu bien vite » oxymore qui traduit le désarroi de Argan devant les prescriptions du médecin, comme s’il n’était plus aussi malade. Phrases nominales qui expriment le désarroi d’Argan devant le charlatanisme (l.122)« me couper un bras, me crever un œil». (l.123)« J’aime bien mieux qu’il ne se porte pas si bien » Argan reconnaît que les remèdes peuvent être pire que les maux. Conclusion : Cette comédie caricaturale de la médecines réussit à détourner Argan des médecins alors que les railleries de Toinette et le bon sens de Béralde n’avaient pu y parvenir. II/ La satire de la médecine 1) Prétentieux Termes hyperboliques (l.5)« illustre », (l.23)« grands et beaux », (l.22)« dignes » prétention Ridicule, volonté d’impressionner le patient. Utilisation d’un langage médical, mépris des maladies et des maux ordinaires : «bagatelle », « fatras », « fiévrotte » les malades servent seulement à mettre en valeur une maladie et le médecin. Oxymores comiques et cyniques : « bonnes pestes » prétention ridicule des médecins. «Que vous eussiez toutes les maladies que je viens de dire, que vous fussiez abandonné de tous les médecins » gradation et v œu paradoxal «c’est là que je me plais, c’est là que je triomphe » but uniquement personnel : gloire et non guérison du malade. Se vante de connaître de grands médecins.

Il traite ses confrères d’ignorants, ceci renforcé par le comique de répétition  concurrence entre eux. 2) Incompétence «Il dise que c’est du foie et d’autres de la rate » dénonce l’incompétence des médecins. 3) Charlatanisme En désaccord avec M.

Purgon sur le régime alimentaire. Consultation caricaturales+ répetition de « le poumon » invalide les précédents diagnostics. Argan a des maux sans gravité que Toinette présente comme des symptômes. «Vous voyez un des effets secrets de mon art » mensonge. »

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