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Le Malade Imaginaire - COMMENTAIRE: En quoi les personnages d’Argan et de Toinette sont des personnages opposés ?

Publié le 24/03/2024

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« Jean-Baptiste Poquelin, dit Molière, est un des plus grands dramaturge du 17 e siècle.

Il est célèbre en particulier pour ses comédies de mœurs qui dénoncent les vices et les travers humains, souvent incarnés par un noble dont le comportement excessif vient mettre en péril toute la famille. Molière représente ainsi le désordre social provoqué par l'excès des passions.

Le malade imaginaire met en scène Argan, un noble hypocondriaque et tyrannique que des médecins charlatans exploitent, et qui veut forcer sa fille Angélique à se marier avec un médecin alors qu'elle est déjà amoureuse de Cléante.

La servante Toinette s'oppose au mariage. En quoi les personnages d’Argan et de Toinette sont des personnages opposés ? Nous évoquerons le ridicule du personnage d’Argan avant d’étudier Toinette, une servante sortie de son rôle. Dans un premier temps, Argan est un père et maître ridicule. Tout d’abord, le personnage d’Argan a tendance à se montrer tyrannique.

En effet, Molière utilise l’hyperbole « Je lui commande absolument » afin de dévoiler le caractère autoritaire d’Argan. L’addition du pronom personnel « je » et de l’adverbe complémentaire « absolument » exagère l’action de commander ; ainsi, il affirme son autorité et impose sa décision. Ensuite, même lorsqu’il tend vers le désespoir, ce tempérament excessif ne disparait pas.

De ce fait, il a recourt à l’insulte, étant à court d’arguments : « Chienne ! », « Carogne ! » sont des termes incitant un comique de parole ; mais aussi à la violence puisque, au milieu de la scène, a lieu une bastonnade, un procédé qui cherche à faire rire et qui est un rappel du théâtre italien, un type de comique qui fonctionne très bien ici puisqu’il montre l’impuissance du personnage. Enfin, de façon aléatoire la maladie d’Argan lui revient, et plus précisément lorsqu’il ne domine pas l’échange ; étant donné qu’il excuse sa défaite face à sa servante par ses maux qui ressurgissent.

Il s’effondre presque et adopte un ton désespéré : « Voilà pour me faire mourir ! ».

Ici, on peut voir qu’il exagère encore, avec le terme « mourir » qui est une hyperbole.

Ces paroles sont celles d’un malade puisqu’il s’annonce au bord de la mort, mais sont aussi le reflet de sa capitulation, qui est tant morale que physique.

Par son rôle de père et maître, il cherche à apitoyer son entourage. Après avoir vu l’excessivité du personnage d’Argan qui, à travers sa tyrannie, apporte un comique de geste et de situation, nous allons nous intéresser à.... »

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