Le Mariage de Figaro, Beaumarchais : Acte I, Scène 9

« agréable qu'avec Suzanne, en essayant d'être galant il est encore plus effrayant.

Cela montre quand même son point faible étant donné qu'il doit se cacher dans sonpropre château. II) 2.

Suzanne et Chérubin sont dans le camp de Figaro : ils sont toujours en train de s'inquiéter pour eux « Suzanne, troublée ».

Suzanne est forcée d'improviser pourse sortir de situations délicates.

Il fait le récit d'un moment où il était en difficulté, alors qu'il est déstabilisé.

Il prêtant être le maître mais il se cache dans on proprechâteau.

Ils incarnent la justice outragée, la vérité remise en cause.

La corruption autour du Comte les oblige à tricher, déguiser leurs sentiments, à mentir, c'est contreleur « nature ». Suzanne joue sur le pathétique, remet Bazile dans le droit chemin lorsqu'il remet Chérubin en cause : elle trahi sa pensée pour protéger son camp ( faiblesse qui peutaboutir à l'évanouissement. Elle n'a pas d'autre défense que de dénoncer la malhonnêteté ( les deux personnages sont en position délicate et ne peuvent que mentir. BILAN : Les corrupteurs sont marqués par le cynisme et la méchanceté du Comte et de son espion, pourtant inefficace.

Le camp de Figaro est obligé de mentir, dedéguiser ses sentiments dans ce monde de mensonges qu'est le château du Comte. III) Dénonciation du pouvoir du seigneur à l'aide du comique, qui prend ici la forme de satire.

Beaumarchais panache les formes de comique comme le dit JacquesSchérer dans La dramaturgie de Beaumarchais : Beaumarchais se sert en fait du comique de situation/caractère. Le comique de geste est un procédé basique de la farce, porté ici à un plus haut niveau : des lignes 71 à 79 on retrouve du théâtre dans le théâtre au service de lasatire.

Le Comte est encore une fois tourné au ridicule en essayant de reprendre la main, « gaiement », sur une situation qui lui avait échappé.

Puis, la situationdevient encore plus comique car le Comte redevient victime, n'est toujours pas maître de la situation.

L'utilisation du « on » l.73 montre que tout le monde est contrelui : il est dans son domaine et pourtant on le fait patienter à la porte de son jardinier.

Il y a un profond décalage entre ce qu'il dit et ce qu'il se passe réellement. Le Seigneur est en fait détrôné dans son propre domaine puisqu'il est obligé de se cacher.

Mais c'est son libertinage qui l'oblige à se cacher car il ne mérite plus lerespect de ses serviteurs, il abuse de son pouvoir.

On voit là une très forte critique de Beaumarchais. De plus, il exerce un pouvoir arbitraire sur Chérubin : didascalies de l'emportement, proche du juron, « ruse d'enfer ». Bazile révèle l'isolement du Comte en dévoilant le fait que « tout le monde en parle ».

Cette maladresse oblige le Comte à se révéler, à sortir de sa cachette.

Il est biendifférent d'un courtisan galant. CONCLUSION : Cette scène prépare l'acte II car elle mélange deux intrigues (Figaro et Suzanne, et celle de Chérubin).

Il a un jonglage avec les péripéties.Beaumarchais renouvelle ainsi la situation comique traditionnelle avec son comique de situation/caractère.

On peut noter également le rythme extrêmement vif de lascène qui justifie le fait que cet acte comporte un grand nombre de scène.. »