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Le Miroir, Jean Richepin

Publié le 12/02/2013

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Introduction : Georges Rodenbach né en 1855 et mort en 1898 est un poète et romancier belge, nommé aussi le « poète décadent «. Il est l'auteur de la nouvelle L'Ami des Miroirs, publiée pour la première fois dans Le Journal, en 1899 avec le surtitre « Contes posthumes «. Jean Richepin quant à lui, est un écrivain français né en 1849 et mort en 1926, auteur de la nouvelle Le Miroir, publiée pour la première fois dans Le Journal en 1899 un mois après la nouvelle d'ailleurs de Georges Rodenbach. [ résumer brièvement ] Dans ces deux nouvelles, le miroir est présent -comme indiqué dans les titres- et occupe la place centrale. Le miroir qui peut être considéré comme le double de l'autre présente la particularité dans ces deux nouvelles de posséder et déposséder et c'est pourquoi nous allons nous demander : Comment ces deux textes illustrent-ils la figure de l'obsession et et de la possession/dépossession ? Pour commencer, je vais étudier « La hantise des miroirs au sens d'obsession «, puis une autre grande partie appelée « Dans un autre monde, un autre temps « pour enfin aborder les personnages en tant que cas psychologiques.       La hantise des miroirs (au sens d'obsession).   A. L'obsession du miroir. Dans les deux nouvelles, l'obsession du miroir occupe une place primordiale. Elle débute avec une rencontre, une rencontre avec le miroir. Elles se produisent toutes deux à l'extérieur. Dans la nouvelle de Georges Rodenbach, le déclenchement se produit dans la rue, le personnage se promenant « et voilà souvent qu'on s'y voit, le teint mauvais, maigri, les lèvres et les yeux comme des fleurs malades «, dans la nouvelle de Jean Richepin, la rencontre se produit chez un vieil antiquaire « le vieil homme chez qui se trouvait ce miroir «. Après cette rencontre, se développe l'obsession qui devient de plus en plus présente. Dans L'ami des Miroirs, « il en commença sans s'en douter une collection... Glaces dans des cadres anciens, Louis XV et Louis XVI, dont l'ovale d'or fané cerclait le miroir comme une couronne de feuilles d'octobre la margelle d'un puits... Glaces dans des boiseries de trumeaux... «. Il s'isole et se créé un autre monde dans la solitude et dans les ornements qui deviennent essentiels. Il est dit dans le texte qu'il « ne sort plus «. Il ne veut plus avoir à faire affaire aux miroirs de mauvaises qualités, à « des glaces pauvres « et s'entoure de beaux miroirs, beaux ou neufs. Dans celle de Jean Richepin, il aperçoit l'Ondine qui est un génie des eaux après avoir lu la traduction du poème gothique (ce qui laisse un indice quant à la fin ...

« Rodenbach, le déclenchement se produit dans la rue, le personnage se promenant « et voilà souvent qu'on s'y voit, le teint mauvais, maigri, les lèvres et les yeux comme des fleurs malades », dans la nouvelle de Jean Richepin, la rencontre se produit chez un vieil antiquaire « le vieil homme chez qui se trouvait ce miroir ».

Après cette rencontre, se développe l'obsession qui devient de plus en plus présente.

Dans L'ami des Miroirs, « il en commença sans s'en douter une collection...

Glaces dans des cadres anciens, Louis XV et Louis XVI, dont l'ovale d'or fané cerclait le miroir comme une couronne de feuilles d'octobre la margelle d'un puits... Glaces dans des boiseries de trumeaux... ».

Il s'isole et se créé un autre monde dans la solitude et dans les ornements qui deviennent essentiels.

Il est dit dans le texte qu'il « ne sort plus ».

Il ne veut plus avoir à faire affaire aux miroirs de mauvaises qualités, à « des glaces pauvres » et s'entoure de beaux miroirs, beaux ou neufs. Dans celle de Jean Richepin, il aperçoit l'Ondine qui est un génie des eaux après avoir lu la traduction du poème gothique (ce qui laisse un indice quant à la fin de l'histoire).

Et il décide pour revoir l'imaginaire Ondine à la chevelure des herbes de rivière de s'autosuggestionné. « Il relut la traduction du poème.

Il l'apprit par coeur.

Il se la répétait en se regardant fixement dans le miroir.

Il se redonna l'hallucination.

De nouveau, l'Ondine lui apparut ». Pour chacun des personnages donc, l'obsession devient de plus en plus envahissante, l'un s'entoure de miroirs et en fait une partie de sa personnalité et l'autre se donne des hallucinations. Cette obsession, parvient à force à donner vie au miroir et c'est ce que je vais aborder maintenant.   B.

Le miroir en tant que personne à part entière. Que ce soit dans la nouvelle de Jean Richepin ou bien dans celle de Georges Rodenbach, la personnification est bien présente. Dans l'Ami des Miroirs, le narrateur et le protagoniste lui donnent vie. « Les miroirs me guettent » page 811, « Ils vivent de reflets.

Ils sont à l'affût des passants...

Ce sont eux qui nous prennent nos couleurs vives peut-être.... Mais elles mentent.

Et nous n'y sommes laids que de leur laideur, et pâles que de leur maladie... ». »

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