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Le misanthrope de Molière: acte 2 scène 4 A (première partie : vers 568 à 656) - Commentaire

Publié le 17/08/2012

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c. Le jeu des portraits : Un fonctionnement social ambigu  Jeu relatif à la collectivité : il créé une connivence au sein de l'assemblée qui se manifeste par le rire et l'éloge des marquis (v.649). Ainsi, le jeu est un facteur d'identification et d'unification au sein de la collectivité.  Néanmoins ce jeu est ambigu car l'unité est créée au détriment d'autrui à travers la médisance. D'autre part, le jeu comporte une dimension contraignante : celui qui va à l'encontre de la réaction attendue (le rire) est dans une position inconfortable. Refuser le jeu c'est s'exposer à être rejeté de la société.  => Le jeu des portraits est moins anodin qu'il n'y parait. Il recèle des enjeux de pouvoir. Mettre en cause le jeu, c'est mettre en causes les rouages de la société, ce que fait Alceste.    Conclusion : une scène célèbre à juste titre par ses effets de comique de caractère. un dispositif bien réglé et très précis de la gestion de la parole. Une satire sociale. Une approche complexe du rire dramatique. Ce n'est pas une scène qui fait évoluer l'action, pas de péripétie.

« (le beau temps temps et la pluie et le froid et le chaud)Les oppositions et antithèses à propos de Timante, les jeux de mots (sans affaires/affairé)des portraits rapides et caricaturaux : les traits sont appuyés. b.

Le jeu des portraits : L'occasion pour Célimène de satisfaire sa vanitéLe contenu des portraits importe moins que le talent qu'elle déploie.

Elle devient maître du jeu.

Le jeu des portraits lui offre une position de domination, elle donne leton de la conversation et ceux qui refusent de la suivre par le rire sont menacés d'exclusion sociale.

C'est le problème d'Alceste. c.

Le jeu des portraits : Un fonctionnement social ambiguJeu relatif à la collectivité : il créé une connivence au sein de l'assemblée qui se manifeste par le rire et l'éloge des marquis (v.649).

Ainsi, le jeu est un facteurd'identification et d'unification au sein de la collectivité.Néanmoins ce jeu est ambigu car l'unité est créée au détriment d'autrui à travers la médisance.

D'autre part, le jeu comporte une dimension contraignante : celui quiva à l'encontre de la réaction attendue (le rire) est dans une position inconfortable.

Refuser le jeu c'est s'exposer à être rejeté de la société.=> Le jeu des portraits est moins anodin qu'il n'y parait.

Il recèle des enjeux de pouvoir.

Mettre en cause le jeu, c'est mettre en causes les rouages de la société, ce quefait Alceste. Conclusion : une scène célèbre à juste titre par ses effets de comique de caractère.

un dispositif bien réglé et très précis de la gestion de la parole.

Une satire sociale.Une approche complexe du rire dramatique.

Ce n'est pas une scène qui fait évoluer l'action, pas de péripétie. note :(L'esprit de finesse (bel esprit) repose sur le discernement, qui est vers 1650 la qualité des gens du monde.

Le pédant est un personnage lourd, ennuyeux, unenseignant qui ne cesse d'étaler une science puisée essentiellement dans les livres.

Il s'oppose au cavalier : aisé, libre, élégant, galant et non assujetti aux règles (p29).Le pédant déchiffre laborieusement des textes anciens.

Il se couvre de ridicule dans la conversation, tandis que l'honnête homme accorde la primauté aux formesorales de l'expression.Dans cette éthique, la parole est l'ultime sanction du discours.

Les critères sont : légèreté, vivacité, rapidité, simplicité.

Manquer aux règles de la parole est l'indiced'un défaut de la pensée.

La raison est inséparable du langage, et ce lien est lui-même inséparable du lien éthique et esthétique institué entre la parole et la pensée(p31).

Penser, c'est parler.

Au 17ème siècle, on entend littéralement cet énoncé.

L'exercice de la raison est inséparable de l'art de la conversation.

La langue littéraireest d'essence aristocratique et mondaine.

Le ton libre et naturel de la parole qui se prononce est le modèle du style (p32).)-----------------------3. »

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