LE MYTHE DE DON JUAN DANS LA LITTÉRATURE MONDIALE
Publié le 27/04/2016
                            
                        
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                                précieux de Tisbée est remplacé par une chanson joyeuse et où la double attitude de la fenune et de l'homme à leur première rencontre est dessinée avec un heureux comique. Loin de négliger aucun trait comique. Cicognini en ajoute au contraire de nombreux, en se servant du riche répertoire de lazzi de la Cornmedia dell’Arte. Il nons présente le père de Brunetta comme un « Docteur qui parle bolonais et marie de force sa fille avec un grotesque « Pantalone vénitien ; de plus, les conversations qu’il a avec les Jeunes époux sont agrémentées de devinettes auxquelles ne manque naturellement pas un double sens obscène. Le duc Ottavio acquiert, en la personne de Fichetto, un serviteur facétieux et affamé. Catalinôn se transforme en un Passarino qui. dans son jargon lombard, lance des saillies à jet continu, même pendant le tragique festin, et commente la mort de son maître avec un cri passionné de regret pour son propre salaire, dont se souviendra le Sganarelle de Molière. La figure de don Juan, elle aussi, a été transformée : plus rude et plus violent avec les femmes, plutôt capricieux et moqueur que fier dans son défi a la statue, il meurt, inaccessible au remords. L’extraordinaire intervention de la stAtue n'est plus la conclusion de la mystérieuse menace qui, suspendue sur la tète du coupable, inspirait une religieuse terreur : c'est un émouvant artifice scénique ; et le drame puissant de Tirso est réduit a la mesure de tant d'œuvres semblables du théâtre italien de ce temps, dans lesquelles le tragique et le comique, le sens réaliste et le romanesque se heurtent sans réussir à se fondre.
★ Apportées en France par les acteurs de la
Commedia dell'Arte - qui, en 1657 triomphaient au Théâtre des Italiens a Paris, les rouvres de Glllberto et de Cicognini connurent à leur tour de nombreuses imitations. Rappelons la tragi-comédie en 5 actes de l'acteur Doriinond, représentée à Paris en 1661 et imprimée en 1605 ; la tragi-comédie, également en 5 actes et en vers, d’un autre acteur. Villiers, imprimée après 1605, etc.
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                                                                                                ~emeut 	lu i 	est 	donné 	par 	u n 	soedrc, Q ui 	dlimaratt.
                                                            
                                                                                	lorsau"' 	dom 	Jnan 	veu	t le frappe	r.
                                                            
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                                                                                	Foudre 	et 	tonnerre 	tombent 	sur 	flom 	Juan.
                                                            
                                                                                	la 	ttrre 	~t'OII\'f"e 	ll()u r 	l'engloutir	.
                                                            
                                                                                s._, 	motl 	ven5re 	Sf1' 	otreu~ 	et llhère 	Je moude 	: seul te sen·iteu	r 	redame 	Aon 	sa laire 	impay	é.
                                                            
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                                                                                	sauve 	rlon 	Juan 	de 	la mort, 	mais 	ayan	t  retonnu 	en 	lui 	le sé•httteur 	d.; 	sa 	sœur	.
                                                            
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                                                                                	L e 	thuw	é 1lc 	.Juil&, 	Fili	h e rt< t 	•r o n	lennes, 	aux	que	lles 	Il 	demeu	re.
                                                            
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