Le Papa de Simon, Guy de Maupassant
Publié le 22/02/2012
Extrait du document
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contrastes, comme l'âge du "gars", 15 ans, et du petit, 8 ans, et de la présence de
connecteurs logiques accentuant les vaetvient
entre le groupe et le gamin.
ex : "Quand".
Enfin, le narrateur omniscient (connaît les pensées des commères) ne dépeint pas
seulement les réactions des personnages, mais les justifie aussi.
De ce fait, il glisse de
temps à autre dans la peau des personnages apportant alors une focalisation zéro au texte,
jeu assez caractéristique du réalisme et du naturalisme.
Par certains procédés, l'écrivain met
donc en relief la scène, et fait désirer au lecteur la suite.
On évolue alors d'une simple
narration à un récit de plus en plus contrasté pour finir sur une sorte de scène théâtrale du
fait de l'évolution du dialogue et de la scène vers un ton dramatique.
II Les autres, le groupe
Dès le début du texte, le groupe opposé à Simon est mentionné au pluriel "ils" "tous", et ce,
constamment par des noms ou pronoms pluriels.
Ainsi, ils sont nombreux, donc plus forts,
tandis que Simon, seul, est faible.
Un véritable contraste est alors présent entre le petit
garçon âgé de 8 ans et le groupe avec à sa tête un adolescent de 14 ans.
Seul un gamin
ressemble à Simon, lui aussi sans père, mais lâchement, il préfère se ranger du côté des
plus puissants.
Cependant, dès le commencement, Maupassant critique les adultes au
travers des enfants, en qualifiant leur attitude visàvis
de Blanchotte d'hypocrite.
Ainsi, le
grand enfant imite les parents, et les gamins, l'adolescent.
Le comportement des enfants
n'est donc pas spontané, mais a été préparé par celui des parents.
En somme, la
méchanceté des enfants est donc la réplique de celle du monde des adultes, caractérisé lui
aussi de noms et pronoms pluriels.
Dans le paragraphe suivant, l'attitude du groupe est expliquée par la conjonction de
coordination "car" dans des phrases abondant de négation, montrant le refus constant des
"galopins" réagissant comme une meute, encercle la proie avec à sa tête un chef derrière
lequel les mâles s'effacent et qui s'impose par la force et une attitude agressive.
Ainsi, dans
le dialogue "théâtrale", le ton indique un mépris insultant visàvis
de Simon par le tutoiement
"toi" ou "Simon, quoi".
Il ne fait que répéter des choses qu'il a déjà dites à travers des
phrases simples, voire primaire, comme lui (en effet, un enfant de 14 ans en primaire, qui ne
trouve public que chez les plus petits ?).
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